Ça fait partie des petits plaisirs de l’été. Au Puy-en-Velay, les adresses ne manquent pas pour déguster une glace. Que ce soit en pot ou en cornet, les glaces se vendent-elle bien dans les rues du Puy ? Éléments de réponse.
Chez Les Bio Givrés, la saison est chargée
Pour tenter de savoir si la saison des glaces est bonne, on s’est d’abord rendu du côté de la rue des Tables, juste en bas de la Cathédrale Notre-Dame-du-Puy. On tombe sur Sylvanie Ndouta, gérante avec son conjoint Nicolas Brenas de la glacerie artisanale Les Bios Givrés.
« Je ne suis pas déçu de la saison estivale, on a eu du monde. Je dirais qu’on a manqué de personnel par rapport à l’affluence du commerce. On a même été obligé de fermer, un soir car toute l’équipe était fatiguée. »
« Citron-menthe-basilic, gingembre, fleur d’hibiscus, châtaigne, verveine ou encore melon,… Les clients viennent souvent chez nous chercher ces parfums atypiques. Il y a des bacs de parfum que je change plusieurs fois dans la journée. Je dirais que l’on passe entre 30 à 40 bacs de glace de 2,5 litres par jour (soit environ 80 litres de glace par jour, ndlr). Je fais aussi, à peu près, 5 à 8 kilos de pâte de cornet par jour. Donc on n’a pas à se plaindre cet été », a poursuivi Sylvanie Ndouta pour Zoomdici.
La glacerie MEZIA ne se plaint pas
On en quitte une pour en retrouver une autre. Juste en face, toujours rue des Tables, la glacerie MEZIA, installée depuis juin 2023 au pied de la Cathédrale. Corentin Ganivet, étudiant en marketing, est notamment chargé de recenser l’affluence et plus généralement d’évaluer l’état du commerce.
« On vend plus d’une centaine de glaces par jour, c’est certain »
« C’est plutôt une bonne saison. Notre positionnement en vieille ville du Puy, nous permet d’avoir beaucoup de passages devant le commerce et donc les touristes viennent plus facilement. En moyenne, je dirais qu’on vend plus d’une centaine de glaces par jour, c’est certain. Les gens privilégient pour la plupart les glaces en cornet, plus pratique pour se promener », a confié Corentin Ganivet.
À la Gourmandiz, les freezers ont bien tourné
Enfin, on s’arrête à La Gourmandiz. Cette pâtisserie fait aussi office de salon de thé et propose aussi des glaces. Le gérant, Vincent Ouillon explique que s’il fait trop chaud, les glaces ne se vendent pas :
« Je pense, pour le moment, que l’activité de glaces, est en légère hausse par rapport à l’an passé sur le début de la saison. L’année dernière, on a eu un mois de juin et un début de mois de juillet très chaud et quand il y trop de chaleur, on a moins de clients. Les gens restent chez eux au lieu de traîner dans les rues du Puy. »
« Sur les grosses journées comme les samedis généralement, on peut passer un bac de 5 litres pour chaque parfum sachant que j’ai 7 ou 8 parfums différents. Pour être plus précis, un bac, cela représente environ 40 à 50 boules », a ajouté Vincent Ouillon.