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A Yssingeaux, l'Imprimerie Coopérative des Sucs tourne à plein régime

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:56

A la suite de la liquidation judiciaire de Phil'Print en 2016, une partie des salariés avait racheté l'entreprise en injectant leur prime de licenciement et l'avait transformé en Scop. L'ICS, l'imprimerie coopérative des Sucs était née. Dirigée par Jean-Marc Marzona, la Scop a maintenant trois ans d'existence.

Des commandes de Lyon, Paris, St Etienne
L'entreprise qui a démarré avec dix-sept salariés à l'époque en compte désormais vingt six. Prospère, affichant un beau chiffre d'affaire, elle ne cesse d'investir. "Notre fonctionnement est très collégial. Le dirigeant est élu tous les quatre ans. On prend les décisions entre associés. Même s'il y a une certaine hiérarchie, le côté humain est très important", confie Jean-Marc Marzona, tout en poursuivant : "Au niveau des commandes, nous travaillons beaucoup avec des agences de communication de Lyon, Paris, St Etienne. Notre croissance est plutôt bonne : nos clients historiques sont montés en puissance et nous en avons trouvé de nouveaux.

L'investissement, la clé du succés
Alors, qu'est-ce qui fait la recette du succès de cette entreprise ? Le cadre se félicite : "Ce qui nous distingue aujourd'hui sur le marché, c'est la qualité de notre service. On a le respect des délais. Chez nous, c'est zéro retard. Pour cela, plus on a de machines rapides, mieux c'est. C'est la raison pour laquelle nous essayons toujours d'investir. Quant au niveau organisationnel, nous travaillons en trois huit et le planning est effectué automatiquement", pointant un écran géant affichant toutes les étapes des commandes en temps réel.

Un local numérique à la pointe
Une quarantaine de chefs d'entreprises, invités ce vendredi 8 mars par le syndicat patronal le Medef, a pu déambuler à travers toutes les étapes de la chaîne graphique, profitant des explications du dirigeant de l'imprimerie. De salle en salle, les visiteurs ont pu apprécier les différentes acquisitions, notamment dans le local numérique, mis en place depuis trois mois, dans lequel prône la dernière machine achetée. "Elle peut imprimer du quadri, de l'argent, du blanc, du vernis. Elle peut aussi faire de la personnalisation. Elle trie, coupe et assemble les brochures pour en faire au final un produit fini. La machine utilise des encres, au nombre de six,  beaucoup plus fines que les autres," détaille l'opérateur en charge de son fontionnement. "Avec elle, notre Scop est à la pointe car il en existe seulement trois en France", précise fièrement son dirigeant.

Du grand format aussi
Plus loin, cette fois un traceur Offset imprime lui du papier rigide comme du carton plume mais aussi du papier plus léger. "C'est un grand format. Il fait également partie de nos derniers investissements", confie le dirigeant. A côté de la machine, un Photoba coupe, lui, les impressions fraîchement sorties du traceur. Dans la salle voisine, la chaîne de coupe, les plieuses et les massicots tournent à plein régime. "Le massicot, c'est l'étape incontournable après l'impression", conclut Jean-Marc Marzona. L'entreprise dispose du Label Imprim'Vert. Le papier est issu de forêts gérées durablement et les solvants et déchets sont traités sans saturer la fillière des ordures ménagères.

"Montrer la richesse entreprenariale des territoires"
Le Medef Haute-Loire, présidé par Jean-Pierre Lehnof, organise quant à lui cinq à six visites d'entreprises dans le département par an, tous bassins et secteurs d'activité confondus.  "L'objectif est de mettre à l'honneur les entreprises et de montrer la richesse entreprenariale des territoires", souligne Stéphane Vray, délégué général du syndicat.

M-A.B.

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