Viaduc d'Aurec : fin du chantier cette semaine

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:59

Le viaduc d’Aurec, d’une longueur de 275 mètres, a été construit au cours des années 1966-1967. Suite à l’apparition de fissures, il a été réparé dès les années 1973 et 1975 par la pose d’une précontrainte verticale, puis il a été placé sous surveillance de 1976 à 1985. Les auscultations ont permis de vérifier que le fonctionnement général de l’ouvrage était devenu normal.

Depuis, cet ouvrage fait l’objet d’inspections détaillées, tous les six ans, par une entreprise spécialisée. Au cours des années 2012 à 2016, les joints de chaussée se sont détériorés. Ils ont nécessité une reprise générale des dispositifs, les modèles en place n’existant plus sur le marché. Le tapis d’enrobés était très ancien et le système d’évacuation des eaux était également à améliorer.

----Aucune coupure de circulation n’est prévue désormais, si ce n’est ponctuellement, en alternat, au besoin.-----Les travaux de réparation qui se terminent, cette semaine, se sont déroulés en deux phases ; la première concernant la chaussée et la seconde concernant les trottoirs.
Le tapis d’enrobés, la reprise des extrémités des torons verticaux et des dispositifs d’évacuation des eaux ont débuté en octobre 2018. Puis l’important épisode neigeux du 29 octobre a interrompu le chantier. Le 1er avril 2019, une fermeture totale de circulation, d’une semaine, a été nécessaire pour refaire les joints de dilatation de l’ouvrage en pleine largeur de chaussée, pendant les vacances de Pâques.

La seconde tranche concerne la reprise des trottoirs, avec nettoyage, rabotage et ragréage du support, avant réalisation d’une couche mince de 3 cm d’enrobés programmée cette semaine.

Les deux marchés ont été attribués à l’entreprise Freyssinet (groupe Vinci) pour un montant total de 275 000 €, qui a fait appel à deux sous-traitants : l’entreprise STAL (de Chassieu, dans le Rhône) pour les enrobés de chaussée et trottoirs, et l’entreprise Asten (de La Talaudière, dans la Loire) pour le colmatage des fissures de trottoirs.

En tout, le projet n°1 de la feuille de route du Conseil départemental de la Haute-Loire « Moderniser et entretenir le réseau routier au meilleur coût avec une logique de service aux usagers » votée en début de mandat et le Plan Pluriannuel d'investissement (PPI) adopté en 2016 par l'Assemblée départementale consacrent 93,4 M€ sur les 240 M€ prévus au PPI au réseau routier départemental.

Vous aimerez aussi

Vos commentaires

Se connecter ou s'inscrire pour poster un commentaire