Véronique Jannot au théâtre du Puy, passez le mot...us et bouche cousue

ven 15/11/2019 - 12:21 , Mise à jour le 27/11/2020 à 08:59

Ce samedi 23 novembre 2019 à 20h30, le théâtre du Puy-en-Velay reçoit la comédie parisienne « Inavouable ». La pièce - dans la plus pure tradition du théâtre de boulevard - parle de secrets de famille qui bien sûr, tôt ou tard, ne tarderont pas à être révélés. A la veille de leur départ en vacances, Lucas et Manon, trentenaires, déposent leur bébé, Roberto, chez Gaspard et Clémence, les parents du garçon. Pourtant contre toute attente, une dispute éclate bientôt entre les deux jeunes gens et une infidélité est mise au jour. Suite à cette annonce, Gaspard souhaite que son fils divorce mais Clémence n'y est pas favorable. Alors que les parents expriment avec véhémence leur opinion, une maladresse échappe à Clémence. Mais est-ce là toute l'histoire ? Et si vous obteniez la réponse, les réponses, en assistant au « spectacle » ?

----Véronique Jannot a notamment officié dans la série à succès Pause café, pause tendresse ou encore plus récemment dans Demain nous appartient.-----Cette intrigue, cette comédie théâtrale, est interprétée par Véronique Jannot (Clémence) et Jean-Luc Moreau (Gaspard). Celle-ci a répondu aux questions de Zoomdici. Est-ce que l' « Inavouable » demeurera inavoué au Théâtre ? Motus et bouche cousue. Autrement dit, motus sur la pièce, ses rebondissements et les difficultés des personnages. Le texte est signé Eric Assous et Jean-Luc Moreau pour la mise en scène.

Zoomdici : Vous n'avez pas pris de vacances cet été, vous étiez dans le feuilleton de TF1 Demain nous appartient...
Véronique Jannot : Oui. Les vacances ont été courtes dans ma maison, mais le temps passé sur Demain nous appartient était joyeux et très épanouissant tant j'avais de plaisir à être et à jouer avec mes partenaires. Et puis, j'ai découvert Sète ! J'adore cette ville. (Avec un sourire dans la voix) Le réveil avec la vue sur le canal... Wouahhh ! De quoi bien commencer la journée.

Zoomdici : Incarner le personnage d'Anne-Marie (bigote et traditionaliste) est une première pour vous. V.J. : Bien sûr. Anne-Marie est un contre-emploi total, mais c'est tellement énorme que ça m'amuse. Cette femme, qui a reçu une éducation religieuse, est pétrie d'a priori. Pour elle, sa fille Sandrine, c’est un « démon » car elle a choisi une vie de débauche : elle est homosexuelle, et en couple avec une transsexuelle. C'est un challenge d'essayer de donner de l'humanité à un personnage aussi odieux sur le papier.

Zoomdici : On est loin du personnage de Joëlle Mazart (Pause café)... Elle manque aux téléspectateurs. V.J. : C'est normal que Joëlle Mazart manque aux spectateurs dans une société aussi dure aujourd’hui. C'était une oreille et un cœur à l'écoute... Quelque part, j'aimerais bien reprendre ce personnage.

Zoomdici : La gaieté dans votre vie, c'est une attitude qui vous touche dans le bouddhisme, le bouddhisme tibétain particulièrement ?
V.J. : C'est vrai que je suis beaucoup en gratitude. Je me réjouis des petites choses autant que des grandes. Le sourire c'est ma façon de communiquer dans une société où l'humain prend l'eau, où les gens ont comme peur de se regarder.

Zoomdici : « Humoriste : métier... inavouable ! Déclarer qu'on est humoriste, c'est se prendre au sérieux. Se prendre au sérieux, c'est cesser d'être humoriste. » Qu'en pensez-vous ?
V.J. : L'humour est indispensable dans la vie. Celui sur soi d'autant plus. C'est peut-être le plus difficile à trouver. Je suis assez d'accord sur la phrase...

Zoomdici : "Désir, désir", votre duo avec Laurent Voulzy, est un titre qui apporte du bonheur...
V.J. : "Désir, désir" est l'un de mes plus beaux souvenirs. Même la promo qui n'est pas forcément ce qu'on préfère, était un bonheur. Complicité et fous rires étaient sans cesse au rendez-vous. Il passe souvent encore en radio, ça n'a pas pris une ride, c’est comme si c'était hier !

Le clip de la chanson, le tube de l'été 1984 et le début d'une histoire d'amour entre les deux interprètes :
 

Zoomdici : Mon premier c'est désir / Mon deuxième du plaisir / Mon troisième c'est... c'est à vous, Véronique !
V.J. : Mon premier c'est désir, mon deuxième du plaisir. Quelle que soit la suite, il faut en sourire. (Avec un sourire chaleureux)

R.G.

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