Une réussite éloquente pour le concours lycéen

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:45

Dans le cadre du concours d’éloquence organisé par le Conseil Départemental de l'Accès au Droit de Haute-Loire et la Direction des Services Départementaux de l'Education Nationale au Tribunal de Grande Instance, trois classes de Terminales se sont mesurées ce vendredi. ?
La première est une Terminale ES du lycée Léonard de Vinci de Monistrol préparée par les professeurs de philosophie et d’économie, la seconde une terminale ES de Simone Weil encadrée par le professeur de philosophie, et la dernière une Terminal Littéraire du Lycée C. et A. Dupuy entraînée par les professeurs de philosophie et de lettres

Les ados face au jury
Cette année, il s’agissait de répondre à la question : « peut-on tout dire sur les réseaux sociaux ? ». Les élèves ont préparé leurs arguments de manière collective au sein de chaque classe, certains ont assisté à une séance de Correctionnelle et ont reçu la visite d’un avocat pour évoquer la question de l’éloquence judiciaire. Ce vendredi après-midi, deux représentants de chaque classe ont soutenu pour l’un la thèse, pour l’autre l’antithèse.
Le jury, composé d’une dizaine de personnes, professionnels du droit, membre de l’inspection d’Académie de Haute-Loire, de professionnels de l'Education Nationale, de journalistes et présidé par la Présidente du Tribunal de Grande Instance du Puy en Velay, a souligné la qualité des prestations des élèves, qui ont cherché à illustrer leur propos et à emporter l’adhésion par la cohérence de leur discours.

Des élèves chargés de filmer le concours… dans les conditions du direct
Trois élèves de première et terminale de l’Option Cinéma Audio-Visuel du lycée Léonard de Vinci ont filmé la scène avec plusieurs angles de vue, « pour donner du dynamisme au montage » nous expliquent-ils.
Cela leur permet de travailler sur le terrain, de percevoir les difficultés du direct. « Là, la carte-mémoire de la caméra est pleine, mais on va enregistrer avec l’appareil-photo nous confie l’un d’entre eux, et on corrigera tout ça en post-production ». Leur travail permettra aux élèves des années futures de mieux appréhender les attentes du concours d’éloquence.

« Ce concours ne se résume pas à être un simple tribun »
L’expérience a été tout à fait bénéfique pour les élèves : « ça m’a mis dans un rôle que je n’aurai jamais, je pense, dans ma vie professionnelle. Plus tard je voudrai être professeur donc parler devant un public qui n’est pas forcément conquis c’est intéressant ! », témoigne Valentin quand Arthur renchérit : «  j’ai été amené à revoir mes opinions, ce qui est toujours bon. J’ai dû organiser mes pensées pour établir un propos construit et organisé. Cela m’a aussi aidé à me débarrasser de tocs et bafouilles. Ce concours ne se résume pas à être un simple tribun, il faut aussi que derrière la maîtrise de la langue il y ait une argumentation riche et étayée ». L’après-midi a été clôturé par la remise des prix et une collation offerte.

Les résultats du concours :
Premier : Arthur Carlier du lycée C. et A. Dupuy,
2ème Simem Argùn, qui est aussi Prix coup de coeur du Barreau, du lycée Léonard de Vinci,
3ème Lucie Sauzet, également du lycée Léonard de Vinci,
4ème Mathilde Fize de S.Weil,
5ème ex aequo : Valentin Roux de C. et A. Dupuy et Geth Degaïcha de Simone Weil.

Le classement par établissement :
Premier : Léonard de Vinci,
Deuxième : C. et A. Dupuy
Troisième : Simone Weil

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