Papillomavirus : un "papillon" loin d'être gentil

Dès 7 heures, ce lundi 19 mai, la manifestation des taxis altiligériens s'est révélée particulièrement dense. En opération escargot, les professionnels ont démontré leur capacité d'unification contre une convention à venir qui les impacterait lourdement.
Ils sont passés dans les rues du Puy-en-Velay pour s'échouer devant le siège de la Sécurité sociale, avenue André Soulier. La manifestation des taxis de Haute-Loire, forte d'une centaine de véhicules selon le président du syndicat des taxis Haute-Loire, a commencé à 7 heures, ce matin du lundi 19 mai. Un concert de klaxon a retenti ensuite aux alentours de 8 heures.
Conséquemment à la mobilisation, des embouteillages se sont formés un peu partout sur le secteur. L'avenue Foch jusqu'au Greta a été fermée et la circulation routière déviée. L'avenue André Soulier et ses rues perpendiculaires sont restées, un temps, inaccessibles.
"Un jour qui nous inquiète énormément"
Eric Tavernier, Président du syndicat des taxis altiligériens, explique les causes de la manifestation nationale : "Nous sommes satisfaits, car beaucoup se sont déplacés pour porter le plus de poids possible à nos revendications", souligne-t-il.
Avant de partager sombrement : "Le 1er octobre, date de l'entrée en vigueur de la nouvelle convention de la Caisse nationale de l’Assurance-maladie, est un jour qui nous inquiète énormément. Le texte prévoit, par exemple, la suppression de rémunération lors des temps d'attente à l'hôpital ou les retours à vide après avoir déposé un client. Le coût des trajets a aussi été pensé à la baisse".
À l'instar des retours à vide, les primes pour les courses de nuit et les jours fériés vont également disparaître. Une décision qui risque de compliquer la situation pour ceux qui travaillent en horaires décalés.
"Nous espérons aussi que le Préfet de la Haute-Loire entende notre colère"
L'application de cette convention, qui doit encore être approuvée par le gouvernement avant d'être active, aura des répercussions sur le pouvoir d'achat et de travailler, augmentant en ce sens les frais fixes des professionnels tels que l'entretien des véhicules, le carburant, les assurances et les charges sociales.
"Une délégation de la profession va être reçue par le président de la CPAM du Puy, nous confiait Eric Tavernier en début de mobilisation. Nous espérons aussi que le Préfet de la Haute-Loire, relais du gouvernement, entende notre colère et nos revendications". D'autres actions des taxis du département et du pays devraient ponctuer le calendrier jusqu'au 1er octobre 2025.
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