Un nouveau pôle santé ouvrira ses portes en septembre

Tout beau tout neuf, le pôle santé de la cité capitolienne sera surtout bien utile à la fois pour les praticiens et les patients. Au total, une quinzaine de kinés, d'ostéopathes, d'infirmiers, de pharmaciens et de praticiens en tous genres seront répartis dans deux bâtiments, l'un à côté de l'autre. Ils devraient s'installer d'ici au mois de septembre, si les travaux avancent à bon train. 

Pour des soins accessibles

Parmi les éléments qui ont poussé les professionnels de santé à se joindre au projet, l'accessibilité a été un argument de taille. 

La plupart exerçaient déjà à Saint-Julien-Chapteuil, dans des cabinets peu accessibles ou ne bénéficiant pas d'un parking.

C'est le cas notamment des infirmiers, dont fait partie François Richaud. Il explique : « Nous travaillons actuellement rue Chaussade. Mais il y a des marches, donc les personnes à mobilité réduite ont beaucoup de mal à accéder, et il n'y a pas de parking à proximité directe. »

Un atout, sur lequel les porteurs du projet (la pharmacie du Meygal, le cabinet d'infirmiers, les deux kinésithérapeutes et l'ostéopathe) n'ont rien concédé.

Les deux bâtiments sont en effet tous deux conventionnés et donc totalement accessibles. 

Au revoir la solitude

L'avantage aussi, d'un tel pôle, c'est la réunion d'un grand nombre de pratiques et de praticiens. Un atout non négligeable pour les patients, comme pour les professionnels de santé.

C'est d'ailleurs ce que souligne Charlotte Richaud, l'une des kinésithérapeutes : « On est souvent seuls dans nos cabinets. C'est aussi l'un des intérêts d'une telle structure : on peut échanger, se retrouver, partager. C'est tout de même bien plus agréable. »

Pour Julie Surrel, praticienne en médecine chinoise, cette alternative proposant une offre de santé très diversifiée, permet aussi de proposer des pratiques différentes, et pour elle, de se faire connaitre.

Enfin, du point de vue des patients, cela permet de faire du "tout-en-un". Plus besoin de faire tout le tour de la ville pour aller d'un praticien à un autre puis à la pharmacie. 

Un aménagement sur mesure

Pour plusieurs d'entre eux, l'occasion de travailler sur un bâtiment neuf est aussi celle de pouvoir le moduler à sa guise. Confidentialité, confort, fonctionnalité, rien n'est laissé au hasard.

Chez les infirmiers par exemple, l'espace est divisé en plusieurs pièces fermées, dont la pièce de soin et de prélèvement, les toilettes, la salle d'attente ainsi que l'accueil, dont la séparation permet une confidentialité parfois indispensable.

Du côté de Carline Rey, la psychomotricienne, les murs ont été poussés, pour qu'il soit possible de mettre en place un parcours de motricité par exemple.

Enfin, pour Héloïse Palhier, praticienne en massages ayurvédiques et Delphine Gire, spécialiste en shiatsu, il était nécessaire de prévoir l'espace suffisant pour qu'elles puissent ranger leurs différents matériels. 

C'est tout... pour le moment

À l'avenir, les deux kinésithérapeutes pourront ensuite être quatre, selon l'offre et la demande auxquelles ils devront faire face. Cela pourrait également leur permettre de diversifier leur offre, en apportant par exemple des spécialités. Tous les espaces sont en tout cas étudiés pour être évolutifs et fonctionnels.

Pour l'heure, un local est toujours libre à la location, au-dessus de la pharmacie. Celui-ci est ouvert aux demandes, mais le choix des propriétaires se porterait davantage "sur des praticiens plus conventionnels, comme des orthophonistes, sages-femmes, pédicures, etc."

Du terrain reste d'ailleurs constructible et sera, selon Aurélien Fourcade, pharmacien et instigateur du projet, réservé à la réalisation d'un cabinet médical.