Triathlon du Lac du Bouchet : un triple succès

Des sourires. Des bonnets de bains. Des étirements en combinaison de néoprène avant le grand et interminable bain. Et le Lac du Bouchet qui s’étire majestueusement, sa surface à peine caressée par quelques timides brises.

Devant lui, plus de 150 triathlètes vont troubler son beau miroir, jouant des coudes pour franchir par deux fois son large diamètre. Derrière les sportifs, des familles, des amis, des enfants, qui attendent que les courageux se jettent à l’eau et entament l’intense périple à venir. Au programme ? 2 700 mètres de nages, 82 kilomètres de vélo et 20 kilomètres de course à pied.

Il est 9h30. La détonation retentit. Le Lac du Bouchet troque alors son visage de géant endormi en une confusion aquatique où les centaines de bras se mêlent à d’innombrables jets d’eau tout autour. C’est comme si le volcan caché en dessous des siècles durant s’était mis en éveil, bouillonnant de force et d’impatience.

« Nous sommes sur un site naturel et ça, ça plaît énormément »

Les épreuves de ce dimanche 9 juillet clôturent le Triathlon du Lac du Bouchet, 38ème édition. « Pendant ces deux jours, nous avons enregistré 780 participants, sourit Michel Exbrayat, organisateur de l’événement avec l’association Respir’. On a battu notre record ! »

D’après lui, les sportifs viennent de toute la France, parfois même de pays étrangers, exclusivement pour ce triathlon. « Nous sommes sur un site naturel et ça, ça plaît énormément aux gens, lance Michel Exbrayat. D’autre part, le lac a une qualité d’eau certifiée par son label Pavillon bleu, ce qui devient de plus en plus rare. La vallée de la Loire est magnifique et les paysages sont uniques ».

« On se bat pour garder le charme et l’identité de notre triathlon »

Et pour faire marcher cette lourde machine, 200 bénévoles sont présents le temps du weekend, autant de rouages sans qui rien serait. « Sans eux, impossible !, assure Michel Exbrayat. Dans le bureau, nous ne sommes que trois et toutes ces forces vives à côté. Et c’est d’ailleurs ça qui séduit les participants. C’est que notre organisation a su garder sa dimension familiale ».

Il termine par ces mots : « Nous ne voulons pas tomber dans une logistique démentielle comme beaucoup de triathlons en France. On se bat pour garder le charme et l’identité de notre triathlon. Un trait de caractère aidé assurément par tous les trésors de nature environnant qui en font le socle et la beauté ».