Tourisme : Le mot « Haute-Loire » ne convient plus

mar 24/04/2018 - 18:59 , Mise à jour le 27/11/2020 à 08:52

A la veille du lancement officiel de la saison estivale, une soixantaine de prestataires d’activités touristiques et de représentants d’office de tourisme altiligériens et de départements voisins (Loire, Lozère, Puy-de-Dôme et Ardèche), se sont retrouvés, le 24 avril 2018, dans la grande halle d’exposition du Chomeil de Saint-Paulien.

----Le Tourisme en Haute-Loire
600 millions de retombées économiques en 2017.
2 400 emplois liés au tourisme en 2017.
Pour 2018, Marie-Agnès Petit, présidente de la Maison du Tourisme, espère une hausse de 20 % des retombées économiques et de 10 % en termes d’emplois.-----Initiée par la Maison du Tourisme du Département, cette journée était principalement dédiée à l’échange entre les différents partenaires. « J’y attache de l’importance parce qu’il faut que chacun soit en capacité de connaître ce qu’il se passe chez son voisin et donc d’être en capacité de faire sillonner le client touristique dans le territoire » lance Marie-Agnès Petit, vice-présidente du Département en charge du tourisme et présidente de la Maison du Tourisme.

En marge de cette rencontre entre partenaires, Marie-Agnès Petit et Daniel Vincent, directeur de la Maison du Tourisme, accompagnés du maire de Saint-Paulien, Denis Eymard, ainsi que des représentants de l’agence de communication Trenta et du cabinet d’ingénierie touristique Atemia, ont annoncé le lancement de la nouvelle communication touristique qui fait suite à l’aboutissement de l’élaboration du schéma départemental touristique.

Mais où est donc la Haute-Loire ?
Sur le fond, cette nouvelle campagne de communication s’appuie sur un territoire plus large que le département en s’adossant à la marque Auvergne. Lors du travail collectif réalisé dans le cadre du schéma départemental touristique, deux points faibles ont été observés : un retranchement des spécialistes du tourisme dans leur limites administratives et un manque de notoriété de la Haute-Loire.

Sur la forme, la Maison de Tourisme qui a réalisé les outils de promotion (site internet, magazine et cartes touristiques) a joué la carte de la modernité en créant une marque ombrelle : « Auvergne Expérience #myHauteLoire ».

Sur le fond comme la forme, à vouloir ancrer la Haute-Loire dans un territoire aussi large que l’Auvergne, ne risque-t-on pas de perdre les touristes ?  "Pour attirer la clientèle, le mot Haute-Loire ne convient plus" constate Marie-Agnès Petit. L’Auvergne serait en réalité un prétexte, un drapeau rouge qu’on agiterait pour attirer la curiosité de la clientèle. Et pour maintenir cette curiosité et la concentrer sur la Haute-Loire, une stratégie de « vitrine touristique » organisée en trois axes a été mise en place.

Cultiver l’égo du touriste
La « Haute-Loire, le secret le mieux caché de l’Auvergne ». Un secret que (pour des raisons économiques), nous sommes prêts à livrer à présent. « Le touriste veut vivre une expérience, veut découvrir, quelque part il veut cultiver son égo. Il veut tout, tout de suite, il faut donc qu’on ait la capacité de pouvoir lui proposer des expériences dont il va se rappeler. Il s’en fera le relais par la suite. Il fallait donc se demander : qu’avons-nous à proposer sur ce territoire de la Haute-Loire ? », explique Marie-Agnès Petit.

Trois axes ont ainsi été développés, « Sources et fleuves sauvages », « Montagnes et volcans », « Culture et chemins », organisés en trois sous-catégories « Explorer & partir à l’aventure », « Découvrir & Comprendre le territoire », « Profiter & Lâcher Prise » et enfin déclinés par les territoires « pour plus visibles et plus efficaces ensemble ».

Stéphanie Marin

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