Tentative de braquage : le suspect commence à parler

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:38

Deux hommes ont tenté de braquer le commissaire-priseur de l'hôtel des ventes du Puy-en-Velay ce mardi 19 janvier 2016. Les agresseurs étaient repartis les mains vides face au courage de leur victime, blessée à la tête par un coup de crosse d'arme à feu. Une vente de bijoux était prévue pour l'après-midi même. Manque de chance pour les deux hommes... la précieuse marchandise se trouvait encore dans un coffre de banque. L'enquête progresse au lendemain des faits.

"Il renvoie la faute sur son complice"
Un premier homme avait été interpellé dans les locaux du tribunal des Prud'hommes. Il a été relâché lundi dans la journée. Les fonctionnaires de police avaient arrêté un second individu dans le secteur du carrefour de Baccarat quelques minutes après le braquage. Il n'avait rien avoué jusqu'à la prolongation de sa garde à vue. Âgé de 19 ans et originaire de Carcassonne (Aude), il a admis avoir participé à l'agression. "Il renvoie la faute sur son complice, développe le parquet, il dit qu'il ne tenait pas l'arme...". Ce jeune homme est déjà connu de la justice pour des faits de même nature.

----Le pistolet à grenaille est une arme de calibre 9mm avec des cartouches de centaines de granules de plomb et de la poudre.-----Interdit à la vente
Un pistolet à grenaille a été retrouvé dans une poubelle de la Caisse Primaire d'assurance maladie, juste en face du lieu de l'agression. Il s'agit d'une arme interdite à la vente. Théoriquement, ce type de pistolet ne permet pas de tuer. Il peut, en revanche, faire de gros dégâts, surtout si le coup est porté à une faible distance. Des analyses sont en cours pour savoir s'il s'agit de l'arme ayant servi pour frapper le commissaire-priseur.

----Ce jeudi matin, le suspect a été présenté au parquet et à un juge des libertés et des détention.
-----Une information judiciaire sera ouverte dès ce jeudi matin et le gardé à vue sera présenté à un juge. "On pense à une détention provisoire", précise le parquet. L'enquête se poursuit. Le deuxième agresseur court toujours et pourrait avoir une arme en sa possession.

Emma Jouve

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