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Blavozy

Tatouages et cultures urbaines s’invitent à Blavozy

dim 12/06/2016 - 15:22 , Mise à jour le 27/11/2020 à 08:42

Tatoueurs, graffeurs et danseurs étaient présents ce samedi 11 juin 2016 à Blavozy pour la première convention du tatouage en Haute-Loire, organisée par Production Directe, société événementielle autour des cultures urbaines de Victor Moutbeka. Le public a ainsi pu découvrir et s’initier à un univers émergent et les professionnels ont, de leur côté, apprécié cette première convention altiligérienne. Tel est le cas de Fabrice, tatoueur au salon « Black Pigment » de Monistrol sur Loire : « Je n’ai jamais participé à ce type de convention, j’ai voulu me faire plaisir et c’est bien de commencer par une petite ! ». Du motif tribal, à la tête de mort, en passant par des petites lettrines ou des énormes serpents, les books des tatoueurs étaient mis en évidence pour informer ou même donner envie de se lancer à corps « ouvert » dans cet univers.
Un engouement pour le tatouage jusqu’en Haute-Loire
En France, une personne sur dix serait tatouée, et même une sur cinq dans la branche des 25-30 ans. Ces résultats sont révélateurs d’une fascination qui ne fait qu’augmenter ces dernières années. Fabrice en est pleinement conscient : « Les gens sont de plus en plus attachés aux tatouages. Il y a dix ans, je n’aurai jamais pensé qu’il puisse y avoir ce type de convention, surtout en Haute-Loire ! ».
Une journée pour découvrir… ou se faire tatouer
Même si la majorité du public a assisté à la convention en simples spectateurs, certains sont venus avec l’idée bien précise de se faire tatouer. Hervé, 46 ans a fait le déplacement depuis Aurec-sur-Loire : « Le tatouage a été entièrement réalisé lors de cette journée, on a commencé ce matin ! » et cela pour le plus grand plaisir des curieux, attroupés autour du stand des tatoueurs. Et lorsqu’on lui pose la question fatidique, Hervé répond sans hésiter : « Ça fait mal, mais ça dépend de l’endroit et du degré de tolérance de la personne. Mais c’est surtout un plaisir, alors on supporte ! ».
« Partage et découverte »
C’est le leitmotiv de Victor Moutbeka, l’organisateur de la convention. Le jeune homme, fondateur de la Hip hop académie, a déjà pris part à de nombreuses manifestations culturelles où danses et arts étaient toujours mêlés dans le but de faire découvrir les cultures urbaines. « J’ai des amis tatoueurs, alors pourquoi pas mélanger le hip hop, le graf’ et l’univers des cultures urbaines ? ». Ainsi, des initiations aux graf’, au hip hop, aux claquettes ou encore au mixage étaient prévues. Un spectacle de cabaret break, mélangeant country, claquette, hip hop, beatbox et bien d’autres danses encore, était même prévu pour la soirée. « Ca commence à cartonner en Haute-Loire ! » se réjouit d’ailleurs l’organisateur, conscient de cet engouement croissant et déterminé à réitérer l’événement.

A.P. 

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