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Tatouage : encore un prix international pour le Ponot Sandry Riffard
Ce mardi 13 octobre, dans son shop de l'avenue Foch au Puy-en-Velay, Sandry Riffard déballe encore ses affaires. Il rentre tout juste de la convention de Cézanne 2015 à Aix-en-Provence avec...le prix du Best of Day. Une nouvelle fois primé, le jeune homme de 26 ans garde les pieds sur terre et prépare déjà son rendez-vous de la fin de matinée. L'an passé, il avait reçu un prix au festival de Chaudes-Aigues.
" D'un coup mon portable s'est mis à vibrer dans tous les sens "
La fatigue se sent mais le tatoueur garde son oeil vif. Casquette vissée sur la tête, il explique, presque gêné : " Je ne voulais pas tellement participer au concours, ça ne m'intéresse pas trop. " Son client, venu du Var a souhaité soumettre l'oeuvre aux regards des quatre juges de la convention. Les catégories sont nombreuses : réalistes, noir et gris... Sandry Riffard laisse son client s'occuper de la présentation. " J'ai préféré retourner travailler. " Il faut dire que des dizaines et des dizaines de pièces sont présentées dans ce type de concours. Sandry, spécialiste du macabre, a été surpris quelques heures plus tard : " D'un coup mon portable s'est mis à vibrer dans tous les sens et mon meilleur ami est venu me chercher. " Il a alors appris la nouvelle : il vient d'être primé.
----Renommée internationale
La convention de Cézanne, du 9 au 11 octobre, n'est pas une simple convention de tatoueurs. Elle accueille des artistes du monde entier. Les meilleurs se retrouvent à cette occasion comme Matteo Pasquelin (réalisme noir et gris), Dave Paulo (couleur, éléments graphiques et visages) ou encore Sandry Riffard.-----Demandé à travers le monde
Le tatoueur altiligérien rencontre des multitudes d'autres talents et c'est tout naturellement qu'il reçoit des invitations à d'autres conventions, pour des collaborations ou simplement pour venir exercer son art dans d'autres salons. La Suisse, la Finlande, les conventions de Bruxelles, Londres et Luxembourg l'attendent dans les mois à venir. Il pourrait même participer à un rassemblement sur le Queen Mary 2 à Los Angeles.
Garder un pied à terre
Sandry Riffard est très attaché à son shop : " Je veux le garder, c'est important pour moi. Je ne veux pas travailler chez quelqu'un " D'ici un an, il pourrait choisir de quitter le Puy-en-Velay pour s'installer ailleurs, " peut être dans les pays de l'Est. " L'année 2016 va être très chargée pour le jeune homme qui multiplie les partenariats et espère en remporter encore bien d'autres : " C'est un gage de qualité ! "
En attendant, ses clients peuvent admirer les récompenses au salon avant de passer sous les aiguilles de l'artiste.
Emma Jouve
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