SOS Loire Vivante se met à la page (numérique)

Créée il y a 30 ans pour s'opposer au barrage de Serre de la Fare près de Chadron (un combat remporté en 1994), l'association SOS Loire Vivante poursuit son petit bonhomme de chemin dans son engagement pour la protection de la Haute Vallée de la Loire. "Notre objectif est à très long terme. Nous avons sauvé la Loire sauvage, nous avons des projets et nous allons les réaliser", lance Roberto Epple, président de l'association. Et SOS Loire Vivante souhaite associer le plus grand nombre à cette entreprise de grande envergure. C'est pourquoi, l'association a créé un site internet dédié à la Haute Vallée de la Loire : ww.hautevalleedelaloire.com.
Des infos techniques et pratiques
Au fil des pages web -- plus de 60 -- les internautes découvriront la Haute Vallée de la Loire, ses richesses environnementales et ses 93 kilomètres de sentiers praticables à pieds ou à cheval, mais également les projets portés par divers acteurs. Entre informations techniques et pratiques, ce site internet se veut collaboratif et d'utilité publique. Ainsi, toutes les personnes souhaitant mener un projet "compatible avec le développement durable" sur le territoire de la Haute Vallée de la Loire, pourront dans les semaines à venir publier leur contribution directement sur l'outil numérique. Des initiatives portées par l'association SOS Loire Vivante sont, d'ores et déjà, consultables sur le site.
"La cerise sur le gâteau"
La création de ce site arrive quelques jours après que les élus de la Région Auvergne-Rhône-Alpes ont décidé de soutenir la création de trois réserves naturelles supplémentaires dont un projet dans la Haute Vallée de la Loire entre Goudet et Solignac. "Il s'agit de l'aboutissement d'un projet lancé en 2013", précise le directeur de SOS Loire Vivante, Simon Burner. Et au président de reprendre : "C'est une très bonne nouvelle, la cerise sur le gâteau, mais c'est un début." En effet, le projet de réserve naturelle dans la Haute Vallée de la Loire concerne une surface de 550 hectares, soit 5,5km², "l'enjeu principal est de 120km²".
Stéphanie Marin