Simon Causse : "J'espère avoir laissé une belle empreinte à Issoire"

Par Louis Boyer , Mise à jour le 24/05/2023 à 14:00

Après cinq belles années à l'USI, le troisième ligne, Simon Causse, quitte le club. Un départ pour retrouver son club formateur et sa famille, mais surtout l'occasion de revenir sur cette belle aventure à Issoire. 

Le public d'Issoire a pu l'observer pendant cinq saisons. Il est rare d'avoir un Simon Causse dans son équipe. Calme, guerrier, leader par l'exemple, il aura sans nul doute apporté à l'USI, dans sa progression effrénée ces cinq dernières années. 

Cinq saisons et un Covid

Arrivé lors de la saison 2018-2019 à Issoire, en provenance de Villeurbanne en Fédérale 1, le jeune clermontois, formé à l'ASM avait connu une première expérience malheureuse à Montluçon pendant une saison avant que le club ne dépose le bilan. "Je suis arrivé à Issoire pour peut-être la plus belle année du club, avec l'objectif ultime de tout joueur de rugby, la montée en Fédérale 1 et le titre de Champion de France de Fédérale 2", raconte Simon. Avec la tunique violette, le troisième ligne aura connu plus de bons moments que de passages difficiles. "J'ai joué cinq saisons à Issoire, enfin, avec l'année du Covid à quatre matchs". Et c'est dans les moments difficiles que les liens se créent. "Le club a toujours été vivant, on a continué à s'entraîner malgré tout, en respectant les contraintes gouvernementales", explique-t-il. Une simple pause dans l'ascension irrésistible de l'USI. "J'ai vraiment passé cinq merveilleuses années dans ce club. J'ai eu la chance de tout connaître, une promotion, un titre, un confinement, un maintien et une qualification en phases finales de Fédérale 1. Chaque année a été remplie d'émotions, tout en arrivant toujours à faire mieux. Sincèrement, je ne sais pas vraiment où ce club va s'arrêter", sourit le jeune homme.

L'équipe au grand complet lors du dernier match de la saison.
L'équipe au grand complet lors du dernier match de la saison. Photo par Hannagram Picture

Une nouvelle aventure au CUC Aubière

Attaché à cette ville, mais vivant à Clermont-Ferrand, le troisième ligne a un œil extérieur sur Issoire. "J'ai découvert la ville uniquement dans les bons moments, lors des soirées de fêtes bien arrosées, comme lors du titre de Fédérale 2, les stages d'intégrations etc... Cette ville est agréable et sympathique." Mais alors pourquoi ce départ à seulement 30 ans ? Dans la force de l'âge.  "J'ai de plus en plus de contraintes personnelles et professionnelles, il faut faire des choix dans la vie, et ma famille a besoin de moi, un petit peu plus à la maison", avance Simon.

Mais il y a également une raison de loyauté dans ce départ, d'hérédité même. "J'ai commencé le rugby, il y a 25 ans, au CUC Aubière. Et il est naturel pour moi d'y retourner, pour leur rendre ce qu'ils m'ont permis de vivre, d'un point de vue sportif. J'ai découvert, ce sport, grâce à ce club ainsi qu'à mes parents, dirigeants là-bas à l'époque", révèle le troisième ligne. C'est le devoir donc qui l'appelle. Mais à la question d'un possible retour, un jour à Issoire, le jeune homme n'exclut rien : "On ne sait pas de quoi l'avenir sera fait ! Ne jamais dire jamais !"

Des amis pour la vie

Ensuite, vient la question de son rôle dans l'effectif d'Issoire. "Je faisais partie des anciens, même si techniquement, je suis encore un peu jeune.J’ai essayé de faire de mon maximum pour accompagner les plus jeunes et calmer des situations tendues pendant les matchs", avance-t-il avec humilité.

Mais alors, ce départ va-t-il perturber ce groupe de l'USI ? "Je ne sais pas si je vais manquer au groupe. Il y aura toujours des « anciens » sur qui compter, Simon Chalus, Mathieu Amblard, Alex Paul, Jeremy Jallut, Anthony Bourliaud, des amis pour la vie d'ailleurs."

Avant de se lancer dans sa nouvelle aventure en Fédérale 3 avec le CUC Aubière, Simon Causse avait un dernier message pour l'USI :"Je tiens à remercier tout le monde au sein du club, j'ai eu beaucoup de chance d'évoluer au sein de celui-ci, j'espère avoir laissé une belle empreinte à Issoire".

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