Secours Populaire : Ouverture des portes de la braderie du neuf

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:52

Dès 8 heures du matin, et alors que les portes n’ouvraient qu’une heure plus tard, ils étaient nombreux à se presser contre les grilles du local du Secours Populaire du Puy-en-Velay installé depuis 1983 au 54 avenue Foch. Les mains plongées dans les bacs, les portants et autres présentoirs, chacun faisait son petit marché dans une ambiance plutôt sympathique orchestrée par une quinzaine de bénévoles.

Des prix de 1€ à 12€
Des maillots de bain, des chaussures, des jeans, des manteaux, des articles de puériculture, des sacs, le tout affiché à des prix imbattables. « C’est une braderie solidaire ouverte à tous. Tous les articles neufs présentés ont été donnés par nos partenaires, Intermarché à Chambon-sur-Lignon, Autour de Bébé à Aubière dans le Puy-de-Dôme et La Halle du Puy-en-Velay. Les prix sont volontairement bas et même divisés par deux pour les familles que nous aidons à l’année, sur présentation de la carte » précise Suzanne Romand, secrétaire générale du Secours Populaire de la Haute-Loire. L’argent récolté par l’association sera consacré « aux séjours vacances organisés pour les familles aidées » explique Odette Volle, responsable de l’antenne ponote du Secours Populaire.

----En France, le Secours Populaire intervient sur toutes les problématiques liées à la pauvreté : aide alimentaire, vestimentaire, l’accès et le maintien dans le logement, l’accès aux soins, l’insertion professionnelle, l’accès à la culture, l’accès aux droits.-----800 familles aidées au Puy-en-Velay
A l’année, ce sont 800 familles du Puy-en-Velay qui bénéficient de l’aide du Secours Populaire. Un chiffre constant selon la secrétaire générale du Secours Populaire de la Haute-Loire, même si depuis quelques années elle a constaté l’arrivée en masse d’une population que l’on appelle vulgairement « les travailleurs pauvres ». « Ce sont des personnes qui travaillent mais qui, à la fin du mois, parce qu’elles sont à temps partiel par exemple ; n’ont plus assez d’argent pour mettre de l’essence dans leur voiture. Or, nous sommes dans une zone rurale, l’utilisation de la voiture est indispensable. Alors ces personnes nous demandent de l’aide » se désole Suzanne Romand.


Stéphanie Marin

Vous aimerez aussi

Vos commentaires

Se connecter ou s'inscrire pour poster un commentaire