Relations entre la police et la population : qu'en pensez-vous ?

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:58

L'enquête est ouverte. Sauf que cette fois-ci, elle ne sera pas menée par les policiers mais par des chercheurs indépendants de l'Université Savoie Mont-Blanc à Chambéry. Les policiers sont toutefois au coeur du sujet puisqu'il s'agit d'identifier les relations entre la population et les forces de sécurité intérieure (police et gendarmerie) afin de leur permettre de mieux répondre aux préoccupations des citoyens.

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Tout un chacun peut se porter volontaire en remplissant une demande de participation disponible sur le site eqp19.fr. Une fois le bulletin rempli (seuls une adresse mail et un numéro de téléphone sont demandés), il doit être déposé au commissariat.
"Donner l'occasion aux gens de nous dire ce qui va ou ne va pas"
Les bulletins sont également disponibles directement au commissariat. Une option qui "ne marche pas forcément", reconnaît avec regret Eric Cluzeau, le directeur départemental de la sécurité publique de la Haute-Loire et commissaire de police du Puy-en-Velay. L'initiative a été prise d'aller au contact de la population ponote, et même altiligérienne, ce samedi 7 septembre 2019, jour de marché. En une heure de présence sur le parvis de l'Hôtel de Ville, les policiers avaient déjà récolté une quarantaine de demandes de participation. "On a jusqu'à la fin du mois de septembre pour constituer un panel de volontaires susceptibles d'être sélectionnés par les chercheurs pour participer à cette enquête. On vise les 250. Mais cette démarche de venir au contact, c'est aussi donner l'occasion aux gens de nous dire ce qui va ou ne va pas, directement", explique le commissaire de police.

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----Ce mardi 10 septembre 2019, de 11h à 17h, la police nationale tiendra un stand près du théâtre du Puy pour une action de promotion des métiers de la police et en particulier celui d'adjoints de sécurité.-----"Là, on a plutôt des gens qui viennent nous dire des choses positives, admet Eric Cluzeau. A ceux qui ont des a priori, c’est bien dommage de ne pas profiter de cette enquête pour dire ce qu’ils pensent." Le mode d'enquête devrait évoluer, "via les réseaux sociaux par exemple", pour permettre au plus grand nombre de donner son avis, qu'il soit positif ou négatif, il suffira de l'exprimer avec respect.
Stéphanie Marin

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