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Ceyssac

Récolte du miel 2020 : un bon millésime

, Mise à jour le 27/11/2020 à 09:08

André Gory, apiculteur basé à Ceyssac, entretient 1000 ruches environ. Il souligne : « les gros orages du mois de juin (environ 170 l), ont largement contribué à cette excellente récolte ». Pour preuve, les pots s’alignent et le miel, ou plutôt le miellat de sapin, expose sa robe ambrée et liquide. C’est pourtant le plus compliqué par sa rareté et sa fragilité à récolter.

----Malgré les circonstances actuelles, les organisateurs de la Foire aux miels d’Aiguilhe ont décidé de maintenir l’événement au dimanche 4 octobre avec un programme allégé et des changements notables. « Il serait dommage que, alors que les apiculteurs ont fait une bonne récolte de miel, ils soient en peine pour la vendre », soulignent l’association Aiguilhe-Animation et les apiculteurs partenaires.-----30kg en moyenne ont été récoltés par ruche pour ce cru 2020. Un bond en avant par rapport à la récolte de l’an passé qui avoisinait les 5 kg seulement. « Le miel de sapin s’est montré particulièrement prolifique », explique André Gory. L’apiculteur joue sur d’autres variétés de miel, soit de montagne, d’acacia ou de lavande (le plus demandé) et le succès de ces récoltes est le même.

Comme Arnaud de chez Apivelay : « la récolte est vraiment bonne, on se réjouit ». Surtout pour le miel de montagne, de châtaignier et de lavande. « Les ruches ont été mises en place très tôt (début mai), beau temps oblige, et retirées dès septembre ».

La forte sécheresse du mois d’août a bien entendu écorné cette récolte malgré tout. Bruno, apiculteur à Saint-Julien Chapteuil (le Rucher du Meygal) confirme : « Je suis satisfait, je n’ai pas un grand nombre de ruches, mais la récolte a été fructueuse, quoique réduite en raison du manque d’eau ».

Un été chaud et une nature reposée après l’effet Covid
La météo favorable de ce printemps a fortement contribué à ce large rendement. Richard Vigot, apiculteur passionné de La Chaise-Dieu et bien qu’ayant réduit son activité en raison de la retraite proche, est content : « On n’a pas revécu la triste récolte de 2019, tant mieux. Bien que n’étant pas exceptionnelle, 2020 est une bonne année ». L’effervescence de la nature au moment du confinement a profité sans aucun doute à l’ardeur des abeilles dans leur travail.

Miels de fleurs ou de sapin, même constat : pour les uns, une floraison importante et pour les autres une profusion de gouttelettes tapissant les pieds des arbres. « Impressionnant », nous dit André Gory.

Une profession sur le fil
Même si les bons résultats de cette année rassurent, les apiculteurs restent prudents. Les aléas météorologiques sont nombreux et ont un fort impact sur la récolte, le moral et les finances.
André Gory est en GAEC avec son fils et sa femme : la transmission est assurée. Et la passion aussi : aux Ruchers des Volcans d’Auvergne, ça mièle dur et de bonne heure. De quoi présenter une belle collection de pots dorés sur les marchés locaux d’une part, et en boutique à Cussac-sur-Loire au Choumadou.

L’espoir d’une bonne récolte vivement souhaité au printemps 2020 s’est réalisé : Le miel de Haute-Loire est bien là et en abondance.

N.P.

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