Quatre étudiants de la Haute-Loire créent une application de rencontre pour animaux

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:46

Tinder, Happn, Once... Vous connaissez peut-être ces applications smartphone qui veulent vous faire rencontrer l'âme soeur. La plus originale d'entre elles pourrait bientôt sortir : "Match My Pet", l'appli de rencontre pour animaux.
A l'origine du concept, quatre étudiants de la licence pro métiers du multimédia et de l'internet (MMI) à l'IUT du Puy-en-Velay. Christopher, Juliette, Thibault et Laurie, tous la vingtaine.

En septembre 2016, le groupe doit présenter à ses professeurs un projet d'application novatrice et rentable. Au début, Christopher est perdu. "On ne savait pas du tout quoi faire. Un jour, pour détendre l'atmosphère, j'ai proposé un tinder pour les chiens, un tindog quoi. Finalement ça a emballé le groupe et les professeurs."

Presque terminée, cette application au design épuré doit mettre en relation les propriétaires d'animaux souhaitant organiser des saillies. Chiens, chats, bovins, perroquets etc... Christopher et son équipe on constaté que la demande était forte. "On trouve beaucoup de propositions sur Le Bon Coin par exemple, mais les annonces manquent parfois de fiabilité".
Sécurisé pour éviter les fraudes
C'est là que "Match my Pet" compte faire la différence. "Pour éviter les fraudes ou les soucis d'hygiène, l'application prévoit de renseigner un maximum les profils d'animaux. Photos, race, pedigree, numero de puce etc... Et les papiers officiels pourront être directement téléchargés". Une fois l'animal idoine trouvé, plus qu'à passer au paiement PayPal ou carte bleue, via l'application.

Les étudiants ponots visent une clientèle de propriétaires exigeants. "Le bien-être de l'animal est mis en avant", assure Christopher. Un concept qui appelle une communication adaptée. "On souhaite faire une publicité décalée, en personnalisant l'animal". Résultat : des graphiques humoristiques comme celui-ci.

Ce travail accompli, les quatre étudiants se trouvent maintenant dans une situation délicate. "Nous cherchons des financements pour pouvoir nous lancer", reconnait Christopher. Lui et ses camarades tenteront peut être le financement participatif, sur des sites comme KissKissBankBank ou Ulule. Dernière étape avant de conquérir ce marché "de niche".
Clément L'hôte

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