Près de mille personnes pour la 13e manifestation au Puy

jeu 20/02/2020 - 15:55 , Mise à jour le 27/11/2020 à 09:03

----Au plan national, le ministère de l'intérieur a compté 92 000 manifestants, contre 121 000 lors de la dernière mobilisation le 6 février.-----L’heure et le lieu de rendez-vous sont restés les mêmes que les précédentes mobilisations qui ponctuent la cité mariale depuis le 5 décembre 2019. Si l’affluence à la place Cadelade ne promettait pas un événement d’ampleur, la foule a grossi au fil des minutes et des pas pour constituer un cortège important. Les manifestants, dont le nombre se situe entre 600 d’après la préfecture et 900 pour les syndicats, ont échauffé leurs cordes vocales le long des boulevards Maréchal Fayolle, Saint-Louis, et de la rue Pannessac. Ils sont passés devant la mairie du Puy-en-Velay, puis ont posé pancartes et revendications sur la place du Breuil, face à la préfecture.

Préserver les droits des femmes
Depuis le début de la contestation, la semaine dernière a été la seule sans présence de manifestation hebdomadaire. Pierre Marsein, secrétaire général de la CGT43, en explique les raisons. « C'est qu’il n’y avait pas un appel intersyndical au niveau national donc, localement, les organisations syndicales du département ont simplement mobilisé en distribuant des tracts et effectué des assemblées générales dans les différentes entreprises et services. Aujourd’hui, on a la manifestation au Puy et on aura un rassemblement devant Barbier pour essayer de faire débrayer un peu plus massivement les salariés. Cette semaine, on continue à informer les gens. Autour du 8 mars, il y aura un défilé avec des organisations syndicales et autres pour se concentrer sur les droits des femmes que la réforme attaque sérieusement ».

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La préfecture menacée… par des balles de tennis
Durant la marche de ce 20 février, inscrivant le mouvement dans son 75ème jour de grève, le collectif des Gilets jaunes a tenté d’effectuer une action symbolique à l’encontre du bâtiment d’État. Aux côtés d’une pancarte où il est écrit « La grotesque communication du despotisme démocratique. Ils me tueront peut-être d’une balle. Mais jamais d’autre chose », les membres présents devaient jeter d’innombrables balles de tennis en direction de la façade de la préfecture. Mais les policiers présents ont dissuadé leur geste. Les Gilets jaunes les ont alors simplement introduites à travers les grilles du portail pour faire de la cour d’honneur un parterre de balles jaunes.

Nicolas Defay

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