Rémy Robert dédicace ses livres fantastiques ce vendredi à Brives-Charensac
 
    
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L'anglaise, aujourd'hui âgée de 76 ans, prend contact avec l'association. Vendredi elle voyage, dort dans un hôtel d'Aurec-sur-Loire et nous la retrouvons fraîche et pimpante sur le pré samedi matin.
Conseillée, pilotée par des faucheurs pédagogues et aguerris, elle a progressé à grands pas. Elle est repartie enchantée avec dans ses bagages un savoir faire d'élève assidue et une enclumette, outil servant à taper la faux qu'André Chapeland, l'ancien président de l'association, lui a gracieusement offert.
Qu'est-ce que c'est une faux ? De quand ça date ?
En  deux heures d'apprentissage seulement, Jeronime a déjà bien appris à  manier la faulx et témoignait d'une certaine aisance en fin de matinée.  Désormais, elle sait notamment qu'il faut donner le bon angle pour un  rendement optimal.
Nul doute qu'on la reverra prochainement à  Pont-Salomon, mais probablement pas cette année car son emploi du temps  ne lui permet pas d'être libre le dimanche 28 juin, jour de la fête de  la faulx et du concours de fauchage.
Comment utiliser une faulx ?
Le   fauchage requiert un apprentissage spécifique. La description  ci-dessous  concerne un faucheur droitier. Inverser tout pour un  gaucher.  Le faucheur reste droit pendant la fauche. Il fait face à la  coulée  qu'il va faucher. La lame repose au sol, la pointe à la droite  du  faucheur et donc le manche un peu en retrait derrière lui. Il  effectue  un mouvement latéral des deux bras pour amener l'herbe fauchée  à gauche  de son passage. 
Il repousse la faux au point de départ de  la nouvelle  coupe, la lame s'appuyant toujours sur le sol et fait un  petit pas de la  largeur d'herbe fauchée.  La largeur d'herbe fauchée  est la même pendant tout le mouvement. Elle  ne dépasse pas 10 cm et  dépend du contexte (dureté de l'herbe, sa  hauteur, présence de rosée).  Pendant la fauche la lame repose toujours  au sol pour éviter la  fatigue.
Pont-Salomon, terre de faulx
Proche du bassin stéphanois et de la Semène, qui apporte l’énergie  hydraulique nécessaire, Pont-Salomon était propice à l'installation de  forges. En 1842, Alexis Massenet, qui possédait une usine de faulx dans  la Loire achète et transforme d’anciennes papeteries et un moulin à  Pont-Salomon en atelier de fabrication de faulx.  
L'activité va se développer et de nouveaux sites sont construits. De nombreux ouvriers travaillent alors à Pont-Salomon et des logements  ouvriers sont construits. Pont-Salomon connait son essor. La commune est créée en  1865 grâce à Fleury Binachon, directeur des usines de l’époque. 
Aujourd'hui encore, les vestiges de cette époque sont visibles, des anciens  ateliers de fabrication aux édifices publics tels que l’église, les  jardins ouvriers, en passant par les logements ouvriers... autant d'éléments qui  constituent un patrimoine à part entière, particulièrement mis en avant au musée de la faulx de la commune.
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