Nos produits à Paris (3/3) : Pagès mise sur les femmes

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:45

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Tout est dans la boîte. Auparvant rectangulaires, les emballages des sachets Pagès ont été remodelés façon taille de guêpe. Et pour cause : "les femmes représentent 85% de notre clientèle", estime Jean-Claude Chirat, directeur commercial de l'entreprise de thés et infusions.
----Pagès en chiffres
Sur le site historique d'Espaly-Saint-Marcel, Pagès compte 100 employés dont 10 commerciaux, et réalise 34 millions d'€ de chiffre d'affaires.-----Une pharmacienne pour préparer les recettes
Sur son coin de stand "produits de Haute-Loire", les boites de tisanes s'empilent. Les promesses aussi. Abricot-romarin pour la détox. Mauve-menthe-cassis pour un ventre plat. Vigne rouge-mure-myrtille pour alléger les jambes. Alors qu'il fait déguster à deux passantes, Jean-Claude Chirat se souvient : "Il y a deux ans, nous avons révolutionné notre gamme. Nous avons commencé à travailler avec des allégations." Soit, en langage marketing, la mise en avant des bienfaits procurés par le produit. "Pour développer les recettes, nous travaillons avec une pharmacienne et une herboriste." Deux précieux renforts pour une marque qui s'intalle peu à peu sur le marché du bien-être. "Toute la gamme est bio. On ne travaille qu'avec des arômes naturels. Les gens qui goutent pour la première fois apprécient, ils n'ont pas l'habitude de trouver cette authenticité en grande distribution."
"Les magazines féminins font notre communication"
Un positionnement moderne qui tranche avec la réputation de l'entreprise. Fondée en 1859, Pagès a gagné en notoriété grâce à sa production de liqueur de verveine, branche désormais cédée au groupe Cointreau. Restent les thés et les infusions. Une sorte de retour aux sources, puisque la tradition des herbes médicinales s'est implantée dès le moyen-âge au Puy-en-Velay. Mais Jean-Claude Chirat le reconnait : qu'il s'agisse d'alcool ou tisanes, "Pagès, ça parle surtout aux anciennes générations". "Nous participons au salon pour faire connaitre la marque aux jeunes." Aux jeunes femmes surtout. Pour cela, la société altiligérienne peut compter sur un allié de choix. "Les magazines féminins bombardent de messages sur le bien-être et la détox. On les laisse faire notre communication!" 
Clément L'hôte 

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