Les forêts de Haute-Loire vont mal. Le préfet intervient

, Mise à jour le 31/05/2025 à 15:30

Dans un contexte de fragilisation croissante des massifs forestiers, le préfet de la Haute-Loire a décidé d’abaisser le seuil de reboisement obligatoire de 1 hectare à 0,5 hectare. Si l'idée de moins reboiser pour sauvegarder la forêt semble incohérente, la mesure vise à faciliter la régénération forestière et à encourager les propriétaires à s’organiser collectivement en faveur d’une gestion durable de la forêt.

 

 

Aussi fou que cela puisse paraitre, il existe encore certains élus politiques qui pensent le dérèglement climatique comme une escroquerie venue tout droit des méchants cerveaux des écologistes et des scientifiques de la planète entière. Ce n'est pas le cas d'Yvan Cordier, préfet de la Haute-Loire.

Porté par les analyses des professionnels et des experts sur le sujet, il communique un arrêté préfectoral pour tenter des actions en faveur de la forêt altiligérienne qui se meure doucement.

"La forêt de Haute-Loire constitue un patrimoine environnemental et économique majeur, rappelle-t-il dans un communiqué daté du 27 mai 2025. Elle joue un rôle essentiel dans la régulation du cycle de l’eau, contribuant notamment à la prévention des inondations. Elle est également le socle d’une filière bois dynamique, qui génère des emplois et de la valeur ajoutée sur le territoire".

"Les effets du changement climatique, avec des épisodes répétés de stress hydrique"

Mais il déplore malheureusement que cette ressource indispensable à notre propre survie est confrontée aux défis de notre siècle. "Les effets du changement climatique, avec des épisodes répétés de stress hydrique, le dépérissement de certaines essences et une vulnérabilité accrue aux incendies, sont un fait".

Il ajoute aussi : "La forêt subit aussi une pression du grand gibier qui freine la régénération naturelle et menace la pérennité des jeunes peuplements". Avant d'insister en ces mots : "Face à ces enjeux, la recherche d’un équilibre sylvo-cynégétique apparaît comme un impératif, de même qu’un effort collectif pour mieux structurer la gestion des propriétés privées".

 

 

 

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Vos commentaires

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1 commentaire

sam 31/05/2025 - 18:10

Quand le préfet verra le paysan fonctionnaire et accessoirement sénateur Duplomb il pourrait lui parler réchauffement climatique parcequ'il doit faire partie lui aussi des malheureusement élus que vous citez dans votre article 

Je renseigne ma commune de préférence :

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