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Les deux meilleurs jeunes bergers d'Auvergne sont altiligériens

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:31

Les deux gagnants de cette édition sont altiligériens : Alexandre Astruc du LEGTA Brioude Bonnefont et Marie Grosset du LEGTA Yssingeaux.
Les Ovinpiades des Jeunes Bergers, compétition organisée par Interbev Ovins et l’ensemble de la filière ovine, ont pour objectif de promouvoir le métier d’éleveur ovin et de susciter de nouvelles vocations auprès des élèves des établissements agricoles. L’année 2015 marque la 10ème édition de cet événement sportif, fédérateur, et désormais incontournable pour la production ovine.
Organisée au lycée agricole du Bourbonnais, la finale régionale Auvergne a réuni 32 élèves, âgés de 16 à 24 ans, suivant une formation en lycée agricole (CAPA au BTS), issus de neuf établissements d’enseignements agricoles : LEGTA Brioude Bonnefont, LEGTA Yssingeaux, LEGTA du Bourbonnais, CFPPA de l’Allier, LPA Louis Mallet, LPA Rochefort Montagne, ICSVT, MFREO Gelles et LEGTA Louis Pasteur.

Des épreuves théoriques et pratiques
Ces 32 candidats, sélectionnés localement, sont venus tenter de se qualifier pour la 10ème finale nationale qui se déroulera le samedi 21 février 2015, au Salon International de l’Agriculture à Paris. Suite à cette compétition régionale, les deux candidats arrivés en tête du classement régional auront ainsi la chance d’espérer conquérir le titre national de Meilleur Jeune Berger 2015, et représenteront avec fierté leur région, face aux 36 autres candidats.
Pour cela, ils ont dû se soumettre à des épreuves alliant théorie et pratique : l’évaluation de l’état d’engraissement et poids d’agneaux de boucherie, le choix d’un bélier, le parage des onglons, le tri de brebis avec lecture de boucles électroniques, la manipulation et l’évaluation de l’état corporel, le quizz et la reconnaissance des races.

Deux Altiligériens à Paris
A l’issue d’une compétition, très disputée les deux lauréats auvergnats sont tous deux de Haute-Loire : Alexandre Astruc, en BTS PA au lycée agricole de Brioude-Bonnefont et Marie Grosset, en Terminale CGEA au lycée agricole d'Yssingeaux, et première fille à décrocher son billet pour Paris pour la grande finale 2015. Pour chaque épreuve, le jury était composé de deux ou trois personnes : un éleveur, un technicien et/ou un enseignant agricole. Un président du jury est désigné avant chaque épreuve.

Les enseignants sensibilisés
Chaque année, ils sont environ 750 jeunes élèves de l’enseignement agricole et rural, à tenter leur chance aux sélections départementales et régionales des Ovinpiades des Jeunes Bergers. Toutes les régions de France participent désormais à ce challenge, et depuis 10 ans, le niveau technique de la compétition ne cesse d’augmenter.
Les Ovinpiades des Jeunes Bergers sont très appréciées des jeunes compétiteurs et de leurs enseignants. En effet, elles permettent d’appréhender l’élevage ovin au travers de gestes concrets et d’échanger avec les professionnels de la filière, dans une ambiance conviviale. Elles incitent également les enseignants à consacrer davantage de temps à présenter cette production et ses atouts.

90% affirment avoir une meilleure image de cette production
La filière a évalué l’impact des Ovinpiades par des enquêtes auprès des jeunes et des enseignants :
4 000 jeunes ont été sensibilisés grâce aux Ovinpiades ces trois dernières années
90% des jeunes affirment que cette action leur a permis de découvrir cette production qu’ils connaissaient peu ou pas du tout, et d’en avoir une meilleure image
46% des enseignants affirment parler davantage de la production ovine aujourd’hui qu’il y a trois ans à leurs apprenants.

Un secteur d'avenir
La filière ovine est aujourd’hui caractérisée par une forte demande en main d’oeuvre. Pour conserver son niveau de production, elle doit installer entre 8 à 10 000 éleveurs dans la prochaine décennie, et donc plus que doubler le nombre actuel d’installations annuelles. En effet, dans les 10 années à venir, 59% des éleveurs de brebis partiront à la retraite, et ces éleveurs détiennent 44% du cheptel français. Or, grâce à une conjoncture économique favorable, une installation plus sereine et optimiste est possible ; l’élevage ovin demande un besoin limité en capitaux par rapport à d’autres productions. Aujourd’hui, environ 350 installations en production ovine sont recensées par an sur le territoire français.

Cheptel ovin total (source : GEB/Institut de l’Elevage – Chiffres clés 2013 et 2014 Productions ovines lait et viande)
Europe               86 000 000 de têtes
France                7 193 000 de têtes
46 000 exploitations ovines : 41 000 exploitations de brebis allaitantes et 5 000 de brebis laitières
21 400 éleveurs ont un troupeau de plus de 50 brebis

Auvergne (Source : Aides ovines 2014)           
339 379 têtes
1607 exploitations

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