Le succès en roue libre d'Ari Orfeuvre

mer 27/07/2016 - 17:25 , Mise à jour le 27/11/2020 à 08:42

Pilote depuis trois mois à peine, le Coubonais Ari Orfeuvre remporte déjà des compétitions locales avec Jérémy Arnal, son copilote. A tout juste 18 ans, ce passionné a acquis une Peugeot 206 RC qu’il a remonté lui-même avant de se lancer dans les rallyes locaux et nationaux.
Une ascension fulgurante
« Quand il a eu la voiture, il ne restait que le moteur et la boîte à vitesse », témoigne Anthony Malzieu, un de ses amis également passionné. Mécano de profession, Ari a retapé le véhicule sans problème. Son permis en ----Le groupe N ?
Ce sont des voitures très peu modifiées qui se rapprochent beaucoup des véhicules de série. Le groupe est divisé en quatre classes. Elles sont réparties par cylindrées : N4 (plus de deux litres), N3 (deux litres), N2 (1,6 litre) et N1 (1,4 litre).
-----poche depuis février, son rêve a pu commencer. Baigné dans le milieu depuis longtemps par son père, pilote lui-aussi, il est devenu son copilote lors de la saison 2015. L’année suivante, au volant de son véhicule, il a commencé par le rallye du pays d'Olliergues dans le Puy-de-Dôme. En toute simplicité, Ari Orfeuvre a terminé troisième de sa classe de N3. Puis troisième de classe à la course de côte de la Sumène, juste derrière des habitués de longue date. Débutant, il force l’admiration, ses camarades de jeux le reconnaissent : « C’est la première fois qu’on voit un nouveau avoir ce niveau si rapidement ! ».
Parmi les meilleurs
Pour la première fois, il monte sur la plus haute marche du podium au rallye de la Haute Vallée de la Loire pour sa classe N3. Sous un temps pluvieux, les sorties de route ont été nombreuses. Mais Ari s’en est sorti comme un chef. Il est également 3e du groupe N et décroche le 12e temps Scratch. Une réelle performance.
Des rêves de grandeurs
Ari Orfeuvre rêve de la finale de la Coupe de France. C’est son objectif pour 2017. Parents, amis et autres pilotes sont unanimes : « Oui, c’est faisable ». Reste à savoir si le jeune homme restera au volant de sa 206. « Il aimerait une voiture plus performante », reconnaît son père sans en dire d’avantage. La seule ombre au tableau, c’est le financement. Le rallye représente un budget considérable. « La suite dépendra un peu de la recherche de sponsors. » Une chose est sûre, il veut devenir un nom du sport automobile.
Une route déjà toute tracée ?
Ari, comme Ari Vatanen, gloire finlandaise du rallye, champion du monde en 1981 et ex-député européen. « Oui, il y a un rapport, sourit son père. Ils se sont même déjà rencontrés. Il lui a dit qu’il avait un bon prénom pour devenir champion du monde. » En attendant, le jeune pilote sera à la course de côte du Monastier ce week-end des 30 et 31 juillet, puis au rallye du Velay Auvergne à Saint-Julien-Chapteuil en septembre.

Emma Jouve

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