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Le Puy sous le regard de 130 caméras et d'un futur centre de surveillance
Les élus de différentes institutions ont inauguré, vendredi 13 juin, le lancement des travaux du Centre de Supervision Urbain (CSU), place du Clauzel, au Puy-en-Velay. Dans ses entrailles, de nombreux écrans retransmettent les images de 130 caméras disséminées à travers la ville.
D'après les informations des élus présents, composés, entre autres, de Michel Chapuis, maire du Puy-en-Velay, du député et conseiller spécial à la région AuRa, Laurent Wauquiez, ou encore d'Yvan Cordier, préfet de la Haute-Loire, le dispositif de vidéoprotection au Puy a été réquisitionné 812 fois, depuis 2012, par les forces de sécurité. Soit 62 fois par an.
"Pour la seule année 2024, les gendarmes et la Police nationale ont utilisé les images du dispositif 129 fois ! Cet outil permet la résolution d'une majorité de délits, de vols, d'incivilités ou de vandalismes." Michel Chapuis

Quand les yeux guident les forces de la ville
Ce vendredi 13 juin, la presse a été invitée pour l'inauguration des travaux du CSU, autrement dit le Centre de Supervision Urbain. Sis à la place Clauzel au Puy, le CSU comporte un mur entier recouvert d'écrans, les objectifs braqués sur maints points de la cité ponote.
Les veilleurs d'images sont les 16 policiers municipaux. Quand une partie du contingent surveille les écrans, une autre déambule dans la ville. Dans le cas où quelque chose se passe, les forces présentes sur le terrain peuvent intervenir en direct, guidées par celles restées en vigie.
En outre, les enregistrements peuvent être étudiés a posteriori par la Police nationale et la gendarmerie comme pièces constitutives d'une enquête. Le dispositif permet aussi, pour les élus, une lutte efficace contre les dépôts sauvages d'immondices ou les stationnements inappropriés.
L'Hôtel de Police aura la possibilité d'accéder aux images du CSU en temps réel. Ceci a pour objectif de dépêcher des policiers nationaux le plus vite possible si la situation l'exige.
360 000 euros pour le local de 25 m²
Mais pour que les "yeux" de la cité pavée aient une vision de tous les instants, il en faut une bonne enveloppe. Aussi, ce sont 360 000 euros qui seront investis dans un local tout neuf de 25 m² afin que les agents puissent travailler au mieux. Quant aux partenaires, ils sont de l'ordre de trois. La ville du Puy met 160 000 euros sur la table, la préfecture 100 000 euros et la Région le même montant.

En six ans de mandat, 69 caméras supplémentaires
Michel Chapuis indique que, d'ici à la fin du mandat municipal, ce seront 132 caméras installées sur la commune ponote, 69 de plus en l'espace de six ans. À noter qu'en 2024, six nouvelles caméras avaient fait leur apparition au boulevard de la République, Joffre, Cluny, Henri Dunant, Henri Pourrat et rue Saint-Jacques. Dernièrement, c'est au niveau de la Place du Plot qu'une caméra a rejoint le contingent.
En 2025, les carrefours Joffre/Montredon et Vibert/rue du Faubourg auront leur dispositif de vidéoprotection.
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1 commentaire
On mets des caméras dans les rues, mais est-ce qu'on pourrait laisser des micros dans les bureaux de nos responsables politiques, le parquet national financier serait peut être davantage saisi.
Apres le diner au sommet, le marché public des hall, l'affaire de l'office de tourisme, je ne comprends pas que des gens qui ne sont pas exemplaires osent parler de manque de civisme. C'est hopital qui se fout de la charité