Le Puy et Espaly lancent la billetterie pour leurs matchs de Coupe de France
Le Puy Foot / Rennes : « Bien sûr qu'on y va pour gagner »
C'est à présent dans moins de 72 heures que les hommes de Stéphane Dief se rendront au Stade Geoffroy Guichard pour affronter les professionnels rennais. Et bien que le match soit historique pour le club, mais aussi pour les joueurs, chacun garde la tête froide.
Comme avant chaque grand match disputés cette année (Lyon La Duchère, Dunkerque, Laval), l'entraineur rappelle en conférence d'avant-match : « On aborde cette semaine comme une autre, ce match comme un autre. L'erreur serait, à mon sens, de changer nos habitudes. » Et de poursuivre : « On s'attache à rester dans notre quotidien pour garder nos habitudes. On ne doit pas perdre nos repères malgré l'enthousiasme et de l'engouement qui gravitent autour de cet évènement. »
Un engouement justement qui, bien qu'inhabituel, ne perturbe que très peu le petit poucet qui n'en a que le nom. Après avoir vaincu des clubs de National 3 et de Ligue 2, ils s'attaquent aujourd'hui « à un club de l'élite Française ». « C'est vrai que c'est un quart de finale de Coupe, qu'on tombe contre une très grande équipe capable aujourd'hui de jouer l'Europe, mais si on n'y va pas pour gagner, autant ne pas y aller » précise Stéphane Dief, complété par son jeune joueur : « Jouer devant près de 30 000 personnes, dans un stade mythique comme Geoffroy Guichard, c'est exceptionnel. Mais ce n'est que du bonheur. Donc honnêtement, on n'a aucune pression. Je ne pense pas que ce soit à nous de ressentir de la pression. »
« Notre place, on l'a bien méritée », Renald Xhemo.
Rester concentré donc, pour s'assurer de ne gâcher aucune petite chance, c'est l'ambition du groupe ponot. Réalistes, et conscients du « gros morceau » qu'ils s'apprêtent à affronter, ils n'en restent pas moins ambitieux.
Renald Xhemo, à présent habitué des conférences de presse de cette Coupe de France, souligne : « Notre place ici, je pense qu'on l'a bien méritée. On ne l'a volée à personne et on a montré ce dont on était capables. Alors pour moi, bien sûr qu'on a nos chances. Si on joue notre football, alors pourquoi pas nous... On ne serait ni les premiers ni les derniers à réaliser un exploit en Coupe de France. »
Stéphane Dief, lui, reste plus cartésien : « Bien sûr qu'on y va pour gagner, sinon on ne va même pas sur le terrain, ça ne sert à rien. Mais pour être honnête, ce qu'il faut pour jeudi, c'est que Rennes soit très moyen, et que nous soyons très bons. Pour cela, on va se concentrer sur nous, pour faire le moins d'erreurs possible, et aller chercher le ballon. »
Et il précise d'ailleurs avoir remarqué que Rennes avait mis au repos deux de ses joueurs phares (Benjamin Bourigeau et Martin Terrier) lors de sa dernière rencontre face à Paris. Une marque de respect, selon le coach, et une preuve « qu'ils prennent ce match très au sérieux ».
« Pourquoi pas nous »
Le milieu défensif, s'autorise de son côté à rêver un petit peu. Il n'hésite pas à évoquer ses ambitions : « Un tel match, ça apporte une visibilité. On côtoie le haut niveau, près de 30 000 personnes seront présentes au stade Geoffroy Guichard. Pour un amateur, c'est une chance exceptionnelle. J'ai toujours fait du foot depuis que je suis gamin, comme la plupart, mon rêve était de devenir professionnel. Donc c'est sûr que si demain j'ai la chance d'en faire mon quotidien, mon métier, je ne vais pas me gêner ! »
Et il sourit avant de relativiser : « Ce n'est pas pour autant que j'en fais une fixette. L'important, c'est le collectif, et ça l'a toujours été. Dans le foot, tu as beau être le meilleur, si ton équipe n'y arrive pas, tu ne brilleras pas comme tu le devrais. »
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