Le Président de la Fédération Française de Crémation en conférence à Espaly

sam 07/03/2015 - 15:49 , Mise à jour le 27/11/2020 à 08:33

« La pollution résulte d'une activité humaine»
Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.
Pour le Président de la Fédération Française de Crémation, il est capital de combattre les « vieux clichés » liés aux conséquences que peut avoir une telle infrastructure sur son environnement, et ce urgemment, la Haute-Loire étant un des derniers déserts crématiste de France. Ce dernier rappelle que les critiques émises à propos de la pollution due aux rejets des cheminées restent non prouvées, et donc infondées. La pollution existe, mais elle reste insignifiante comparée à celle d'autres activités.
Tous les nouveaux crématoriums sont en effet équipés de systèmes de filtration permettant de respecter les normes et les taux maxima imposés par un arrêté du ministère de la Santé publié en 2010. L'architecte du projet précise également que les cheminées peuvent être bâties de manière à éloigner  les rejets des zones pavillonnaires.
De plus, l'accès situé derrière le Huit à Huit devrait également être refait.

« Je ne signerai jamais »
Pris entre le feu de ses administrés et celui de la communauté de communes, le maire d'Espaly a profité de l'occasion pour renforcer sa positon de principal détracteur du projet, qu'il juge nécessaire mais qui pourrait être selon lui porté dans des zones bien plus adéquates. Une positon perçue comme hypocrite par les crématistes de Haute-Loire, celle du tout, mais pas chez moi. 

« La crémation est avant tout une liberté »
Reconnue par la loi depuis 1887, c'est la liberté pour tout individu majeur de pouvoir choisir son mode d’obsèques (inhumation ou crémation) et son mode de funérailles (civiles ou religieuses).
La crémation est de plus en plus choisie par les Français : 35 % en 2014 et plus de 50 % d'intentions pour l'avenir selon une enquête du Centre de Recherche pour l’Étude et l'Observation des Conditions de vie de 2014.

Reste à attendre le résultat de l'étude d'impact, qui devrait être rendu le 16 mars 2015, pour savoir si la Haute-Loire disposera de son propre crématorium.

P.F.

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