Le don du sang ? Un don de soi...pour toi et moi

Par Nicolas Defay , Mise à jour le 05/05/2023 à 17:00

La journée du jeudi 11 mai à la Salle Jeanne d’Arc au Puy-en-Velay, c’est la date à retenir pour devenir un super héro en moins d’une heure. Car si Superman, Ironman et compagnie n’existent que dans les films, vous, vous existez dans la vraie vie. Et votre pouvoir ? Rien de moins que de sauver des vies avec le fluide écarlate qui circule en vous.

Qu’on soit femme, homme, arc-en-ciel, transgenre, neutre ou autre. Que nous croyons à un Dieu, à plusieurs Dieux, en la résurrection ou en rien. Que nous ne soyons pas encore nés ou proches d’éteindre la lumière de notre longue histoire. Qu’on soit blanc de peau, noir, métisse, bronzé, multicolore, nous sommes tous...rouge sang.

Aujourd’hui, certains vont bien. Aujourd’hui, certains sont en train de se vider de leur sang. Et demain ? Demain, certains des premiers seront à la place des seconds. Et ainsi de suite.

« Donner son sang, c’est sauver des vies », est-il indiqué sur le tract de l’Établissement Français du Sang. « Donnez son sang, c’est aussi sauver ma propre vie », ajoutera une jeune étudiante présente à la conférence sur la collecte de sang prévue le jeudi 11 mai au Puy.

« Faire ce don est le symbole fraternel le plus important de tout être humain ». Michel Chapuis, Maire du Puy-en-Velay

Comment devenir un super héro ? C’est ici ▼

Le jeudi 11 mai à la Salle Jeanne d’Arc au Puy-en-Velay.
De 9 heures à 12h30 et de 15 heures à 18h30.
Pour connaître les conditions physiques au don, c’est sur ce LIEN.
Pour prendre rendez-vous en avance, c’est par Là.
Vous pouvez également vous rendre directement sur place le jour même.

« 90 % des gens sont prêts à faire leur premier don. Seulement 4 % passent à l’acte »

Entre les murs de la mairie du Puy en ce jeudi 4 mai, Carole Jurine, Responsable de la communication de l’EFS Loire/Haute-Loire, confie de son côté. « Cette collecte du 11 mai est d’autant plus importante qu’elle se déroule durant un mois ponctué de jours fériés et donc de jours sans don, souligne-t-elle. L’opération « Mon sang pour les autres » se doit d’être un succès. Tout le monde est concerné. Sans exception ».

D’après Carole Jurine, les dons suivent une tendance à la baisse dont les causes ne sont pas clairement définies. « Des facteurs sociologiques ? L’atmosphère anxiogène de notre époque ? On ne sait pas vraiment. Ce que l’on sait par contre, c’est que 90 % des gens sont prêts à faire leur premier don, mais que seulement 4 % passent à l’acte ».

« L’EFS assure la partie prélèvement. Mais ce sont les donneurs qui sont le moteur de cette grande machine humaine ». Carole Jurine.

« Nous espérons plus que tout atteindre les 200 personnes »

À ses côtés, Anne-Marie Arnaud, Présidente de l’amicale du Don du sang au Puy-en-Velay, rappelle les conditions pour partager son pouvoir. « Il faut avoir au minimum 18 ans et ne pas dépasser 71 ans. Il faut peser plus de 50 kg. Et contrairement à avant, il n’est plus nécessaire d’être à jeun, au contraire ». Anne-Marie Arnaud conseille à celles et ceux qui souhaitent participer de prendre rendez-vous en amont sur le site du Don du sang.

« Nous pensons recevoir 160 personnes ce jour du 11 mai, ajoute-t-elle. Mais nous espérons plus que tout atteindre les 200 personnes ».

« Ce que nous allons dire aux gens ? Que le don du sang, c’est sauver des vies, celle de leurs enfants, de leurs familles, de leurs parents, sauver sa propre vie...C’est ça le don du sang ». Estelle, 18 ans

De jeunes ambassadeurs

Dans la salle municipale, cinq lycéennes en terminal ST2S, scolarisées au lycée Saint-Jacques-de-Compostelle, expliquent leurs propres actions. « Nous sommes Ambassadeurs du don et nous participons pleinement à l’opération, livre Estelle. Pour cela, notre projet a débuté en janvier en liant un partenariat avec l’EFS. Notre objectif est principalement de sensibiliser la population du Puy-en-Velay sur l’importance du don du sang ».

Tractage dans les rues ponotes et auprès des commerçants, rencontre avec la population, déambulation toutes de rouge vêtues accompagnées d’une large mascotte…« L’idée est que nous soyons vues, précise sa camarade Léa. Nous voulons attirer un maximum de monde en leur rappelant qu’un don peut sauver trois vies ».

Les jeunes avec Marianne Rochette, Marielle Chambon (enseignante) et A.M Arnaud.
Les jeunes avec Marianne Rochette, Marielle Chambon (enseignante) et A.M Arnaud. Photo par Nicolas Defay

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