Opération toute en symboles de la Confédération paysanne
Le département habillé pour l’hiver
Les premiers frissons ont parcouru les échines de nombre d’altiligériens en ce mardi 12 novembre. Et c’est précisément ce jour-là qu’a été présenté à la presse le dispositif de viabilité hivernale, plan d’actions pour sécuriser les axes routiers durant l’hiver.
Comme disait un certain Charles : « Je vous parle d’une temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître »… C’est vrai qu’elle est terminée cette époque, où le vrai hiver commençait au mois de décembre pour se terminer à la mi-avril. Un temps où la neige tapissait généreusement prairies et montagnes, toits et chemins, sans qu’une touffe d’herbe n’apparaisse dans les prés des campagnes durant des mois.
Malgré tout, si les flocons désertent progressivement les clochers vellaves, il n’en reste pas moins que les routes deviennent plus dangereuses lorsque les froides mains de décembre et de ses voisins s’y posent.
« Du 8 novembre 2024 au 21 mars 2025 »
Aussi, « la viabilité hivernale s’inscrit dans le cadre de la feuille de route CAP 2030, indique Michel Brun, vice-président du Conseil départemental, délégué au réseau routier. L’institution a déployé son dispositif hivernal pour assurer la viabilité routière ».
Il précise : « Il sera opérationnel du 8 novembre 2024 au 21 mars 2025. Et il pourra être activé en dehors de cette période en cas d’intempéries tardives. »
Selon le Conseil départemental, la Haute-Loire fait partie des départements français les plus exposés aux difficultés de circulation hivernales
3 400 km de routes départementales
Au niveau des interventions sur le terrain, les 1 600 km de routes principales sont occupés par les chasse-neige, saleuses et autres, dès 4 h 30 du matin jusqu’à 19 h 30. Pour les 1 800 km restants, cette plage horaire s’étale de 7 h 30 à 17 heures.
Pour dorloter les 3 400 km de routes départementales qui sillonnent la Haute-Loire, 300 agents sont mobilisés, à chaque heure de chaque jour. Parmi la dense équipe, 90 professionnels conduisent les engins spécifiques, deux assurent la logistique en salle de pilotage et une personne chapeaute le tout.
Des engins, mais aussi des caméras
« Le département dispose de quatre pôles de territoire, là d’où partent les ordres d’interventions, détaille Michel Brun. Au bout de cette ligne, il y a 24 centres de départ ».
Il poursuit : « 45 circuits ont été dessinés pour le traitement des chaussées principales et 23 pour le réseau secondaire ».
Avant de terminer : « Les équipes s’aident aussi des 23 caméras routières et des quatre stations de relevé météo. D’ailleurs, 12 nouvelles seront mises en place normalement d'ici à la fin de semaine prochaine ».
Le Département, la Préfecture et la DIR invitent tous les usagers de la route à se renseigner par le biais du site inforoute43. Les autres sites intéressants sont également bison-futé, celui de la DIR et de Météo France
Des hivers de plus en plus doux
Quant au bilan de l’hiver 2023-2024, il a été caractérisé de clément par les agents. Pour les chiffres, les voici : 749 tournées de surveillance effectuées, 85 jours ayant nécessité une intervention de traitement, 206 000 km parcourus, 4 900 tonnes de sel épandues, 4 400 m³ de pouzzolane déversées, 32 km de pare-neige posés et 23 000 jalons neige plantés.
Interdiction de doubler un chasse-neige
Aux côtés de Michel Brun, Benoit de Lagarde, Directeur de cabinet du Préfet, insiste sur la bonne attitude que doivent adopter les conducteurs : « On le rappelle encore une fois. Il est absolument déconseillé et, dans certains cas interdit, de doubler un chasse-neige quand il est en action sur la route. »
Cette mise en garde est d’ailleurs inscrit dans la législation à travers l’article R.414-17 du code de la route (article R.414-17) : « Lorsque, sur la chaussée, une voie de circulation au moins est couverte de neige ou de verglas sur tout ou partie de sa surface […] le dépassement des engins de service hivernal en action sur la chaussée est interdit à tout véhicule. »
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3 commentaires
Au lieu de critiquer les agents qui chez moi font bien le boulot (que ce soit sur les routes communales, départementales ou nationales), il faudrait que les particuliers, les camions et les bus respectent l'obligation d'avoir des pneus neige.
Après si le commentateur de 6h37 veut payer plus d'impots ou faire un don au département pour plus de service, ou s'il veut s'offrir les services d'une entreprise privée, il peut se faire déneiger à sa guise... Pour ma part, même si c'est parfois enervant dans le quotidien, on peut comprendre qu'une chute de neige entraine des perturabations.
Habillés une deuxième fois à 6h37!
Facile de critiquer les agents qui ne font que appliquer les directives. Ne pas oublier que les 2/3 du budget du département est affecté au social, donc il ne reste pas grand chose pour le reste, collèges, sport, transports, réseau routier, etc...
Donc on "optimise", les équipes sont réduites, et on déclenche les interventions au dernier moment.
Mais si sur les routes enneigées, il n'y avait pas de camions et de gros véhicules sans équipements d'hiver, il y aurait beaucoup mois de problèmes.
Une petite voiture, 4 pneus hiver, le pied léger, le volant tenu par les doigts,on passe quasi partout!
L ; Comme chaque année ils sont prêts pour déneiger et à la première neige on ne les voit pas de bonne heure sur ls routes.