Laurent Wauquiez et la grimpée du Mezenc

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:54

Depuis 2012, Laurent Wauquiez a pour habitude de lancer sa rentrée politique par une grimpée du Mont-Mézenc.

Ciotti, Hortefeux, Morano mais pas Calmels
11h28. Tous les partisans sont arrivés et commencent à se masser sous le grand chapiteau pour s'installer à l'une des tables dressées aux couleurs du parti. Beaucoup d'élus sont déjà présents, mais le principal protagoniste de le journée se fait encore attendre. TV, radio, presse écrite, de nombreux médias nationaux sont au rendez-vous de la rentrée politique de Laurent Wauquiez.

12h02. Jean-Pierre Vigier, député de la Haute-Loire et président de Les Républicains de Haute-Loire, prend le rôle du chauffeur de salle en accueillant les personnalités politiques de la journée telles que Eric Ciotti, Gérard Larcher (absent), Brice Hortefeux, Nadine Morano, Isabelle Valentin, Philippe Brun, le maire des Estables, et beaucoup d'autres.
Si la montée du Mézenc est la même, les temps changent et les allliés politiques aussi. Exit la juppéiste et modérée Virginie Calmels qui était la star du moment en 2017. On se souvient aussi de Valérie Pécresse en 2012 mais c'était il y a six ans et les voies suivies ont depuis fortement divergé. Les discours s'enchaînent, la foule s'impatiente et Jean-Pierre Vigier multiplie, non sans mal, les tentatives pour appeler au silence les 1 500 partisans du parti républicain.

12h26. Quand soudain, un mouvement de foule se crée à l'entrée du chapiteau. Les caméras et micros des journalistes entourent celui que tout le monde attend. Les partisans reprennent tous en chœur « Laurent ! Laurent ! ». Les regards sont tournés vers un seul homme, les flashes crépitent et les serveuses et serveurs sont dans les starting-blocks pour commencer le service du repas, « aux bons produits de la Haute-Loire » comme aime à le répéter le député Vigier.

12h39. Après de nombreuses bises et poignées de mains, le président des Républicains ne s'est pas fait prier pour se mettre à table aux côtés de Charlotte, sa femme. Le repas est lancé, au grand bonheur de Jean-Pierre Vigier, qui ne souhaitait qu'entendre le bruit des couteaux et des fourchettes depuis déjà plusieurs minutes.

« Macron doit rendre l'argent aux Français  »
13h31. Après environ une heure de bruit de couteaux et de fourchettes, l'heure du discours est arrivée. Le président des Républicains prend place sur la scène, sous les applaudissements des 1 500 convives, et appelle chaque département de la Région à se manifester : « Le Rhône ! », « La Loire ! », « La Savoie ! » et tous les autres. La Haute-Loire, à domicile, domine largement les débats à l'applaudimètre.

13h35. Le silence est fait dans l'assemblée. Les caméras tournent et Les Estables sont en direct à la télévision nationale. Laurent Wauquiez attaque son discours en se rappelant au bon souvenir de son enfance où il grimpait le Mézenc, chaque année, avec « Maman ». « Ça me semblait être l'Everest ! C'est là-haut que j'ai nourri tous mes rêves », se souvient l'ancien maire du Puy-en-Velay.

13h42. Comme attendu, Laurent Wauquiez s'attaque au président de la République, et plus précisément à la politique du « Roi Macron ». « Sa première année en tant que président est un échec. La France est le pays de la zone Euro qui a la croissance économique la plus faible. Macron a pénalisé la consommation en alourdissant les taxes », assène le président de Région, « Il doit rendre l'argent aux Français ! ». Devant un plublic acquis à sa cause chaque attaque à l'encontre du président de la République est ponctuée, d'applaudissements.

A l'assaut du Mont-Mézenc ...
14h04. Après un long discours où Laurent Wauquiez a abordé les problématiques des retraites, de l'immigration, du travail, des religions et beaucoup d'autres, le chapiteau entier a entonné une « Marseillaise » pour se donner du courage avant l'ascension du Mont Mézenc et ses 1 753 mètres d'altitude. Dès les dernières notes, le chapiteau se vide, et les partisans partent en direction du sommet.

14h16. Tout le monde attend « Laurent » pour donner le rythme. Ce dernier arrive enfin. Mais les premiers mètres sont difficiles, les journalistes perturbent le leader dans sa prise de vitesse, et ce dernier glisse doucement ces paroles : « Bon, on va accélérer un peu sinon... ». De là, les gardes du corps jouent des mains et des épaules pour dégager le chemin.
Et c'est sous un soleil radieux et un air frais que Laurent Wauquiez et ses partisans grimpèrent, comme un seul homme, à la cime du point culminant du département altiligérien.

V.B.

Voici l'historique des montées du Mézenc de Laurent Wauquiez sur Zoomdici.fr :

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