Les dons chutent et le nombre de pauvres s'accroit en Haute-Loire
Laurent Wauquiez au sommet du Mézenc pour un discours attendu
Ce dimanche 25 août, Laurent Wauquiez s’est exprimé au pied du Mont Mézenc avant de se lancer dans son ascension. L’ancien président de la région Auvergne Rhône Alpes a attiré une foule nombreuse à l’occasion de sa traditionnelle rentrée, dans un contexte politique chaotique.
« C’est la treizième ascension que nous faisons ensemble et pourtant elle sonne comme une première », a lancé Laurent Wauquiez au pied du colosse des Hautes Cévennes, entre Velay et Vivarais. Ses fidèles de toute la France, parlementaires, militants, élus locaux, députés étaient nombreux à se presser aux côtés du leader de la droite sur les sentiers caillouteux du géant dominé par la Croix de Peccata, « au cœur de la puissante région Auvergne-Rhône-Alpes. »
« J'aime le fait qu'ici il y ait à la fois la terre et l'horizon, qu'il y ait à la fois les racines et le ciel, que tout soit à la fois grand et apaisant, je crois à cette politique de l'enracinement, qui peut d'autant mieux regarder vers l'avenir qu'elle s'ancre dans une histoire et un paysage. »
Souvent à l'écart ces dernières années du tumulte médiatique, ce rendez-vous annuel a cette fois suscité beaucoup d’engouement et de réactions. La cause, un contexte politique tumultueux.
Des militants ont par ailleurs exprimé leur mécontentement à l’égard de Laurent Wauquiez, avec des banderoles comme « Laurent, ripou, rend les sous. »
L’homme politique a préféré ignorer ses détracteurs avant d’entamer un discours de quarante minutes. Il a affirmé son rejet d’LFI, du RN et de la politique menée par Emmanuel Macron, mais aussi sa fierté pour la Région et ses ambitions.
Laurent Wauquiez se dit fier de la Région Auvergne Rhône-Alpes
« Je suis fier qu'on ait défendu ensemble l'industrie française et attiré dans notre région la moitié des projets de relocalisation de notre pays. Je suis fier que nous ayons ici un des plus bas taux de chômage de France, que nous ayons traité avec le même respect nos grandes villes comme nos plus petits villages, que nous ayons défendu à la fois des grands groupes qui font la fierté de la France comme Michelin et soutenu nos artisans, nos commerçants, nos agriculteurs. Je suis fier que l'on soit l'un des seuls territoires où l'insécurité dans les trains et les gares est baissée, que nous ayons réduit le poids de la dette et baissé les impôts et les taxes tout en défendant nos services publics de proximité tels nos hôpitaux. »
Le leader de la droite a salué la victoire de la Région pour la candidature des prochains Jeux olympiques d’hiver, selon lui un pas vers « une France dans laquelle tout ne se décide pas d’en haut, une France dans laquelle tout n’est pas décidé depuis Paris. »
Laurent Wauquiez est revenu sur les dernières élections législatives. Ce dernier a décrit un « rejet de l’extrême gauche reniant les principes de la République » du « RN qui se croyait voire promettre la victoire », et de la politique de Macron. Il a désigné la France Insoumise comme « sans doute le plus grand danger politique pour notre pays », « en rupture avec les valeurs de la République », accusant Jean-Luc Mélenchon de banaliser l’antisémitisme.
Des attaques contre la gauche
L’ex président de Région a taclé la candidate de gauche à Matignon, Lucie Castets, qui a « comme seul titre de gloire d’avoir ruiné la ville de Paris. » Il n’a pas non plus épargné Marine Le Pen et ses « jeux de dupes », son soutien de « l’assistanat » à l'inverse du travail, ou encore son programme économique qu’il juge semblable à celui de LFI.
L’homme politique a souligné sa volonté de lutter contre les mineurs délinquants, la bureaucratie, le « gaspillage de l’argent public », de faire adopter la loi immigration et de retrouver « des services publics qui fonctionnent. » « Aucune augmentation d’impôts et pas d’économies sur le dos des retraités », a t-il promis à son public. Il se place comme celui qui défend « la reconnaissance du travail, de l’effort et du mérite.
"Il faut détaxer le travail pour augmenter les salaires"
« La plus grande injustice en France dont personne ne parle ce sont les travailleurs pauvres. On ne peut pas accepter dans un pays comme le nôtre qu'on soit en même temps au travail et pauvre. Il faut détaxer le travail pour augmenter les salaires. […] L'écart entre le salaire net et le salaire brut est trop important et notre pays a perdu trop de temps depuis dix ans et les injustices se sont creusées. [...] »
Emma Bert
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7 commentaires
il s'avère toutefois fort Nécessaire de Rassembler les diverses unités de Droite modéré pour faire Barrage et obstruction aux élus insoumis qui au lieu de prôner le Dialogue pour sortir de la crise politique s'acharnent à provoquer le désordre et la révolte de la rue qui se conclura malheureusement par des destructions de biens publics et de commerçes pillés comme l'on à déjà pu le constater par de jeunes gens irrespectueux de certaines valeurs éducatives des çités populaires qui représentent la trés grande majorité des électeurs de la françe insoumise.
S'il nous sauve de LFI,se sera déjà pas mal !!!
Monsieur Wauquiez ne manque pas d'air en disant qu'il veut lutter contre "le gaspillage de l'argent public" alors qu'il est le premier a en abuser. Ce monsieur n'est absolument pas crédible et j'ose espérer qu'il ne fera en aucun cas parti du nouveau gouvernement.
Monsieur Wauquiez semble oublier qu'il n'est le leader que d'un TOUT PETIT parti qui compte 39 députés sur les 577 !!!
Wauquiez ne pèse pas lourd à l'Assemblée !!!! Que 47 députés Il aurait mieux fait de rester à la région
En matière de gaspillage d'argent public le nouveau député de haute loire élu ' qu'il ne l'oublie pas, avec les voix d'électeurs de gauche , va avoir du mal a donner l'exemple le rapport de la chambre régionale des comptes sur ses repas parisiens est là pour le démontrer
Le travail trop taxé... Sur les bas salaires, les charges patronales sont très faibles... Et puis n'oublions pas que les cotisations alimentent l'assurance maladie, la retraite... réduire les charges est une aubaine pour les entreprises mais quid des salariés ?