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L'arbitre agressé a lui aussi donné des coups
Au terme de la rencontre (3-3), les supporters de l'US Monistrol invectivent l'arbitre (comme c'est malheureusement souvent le cas sur les terrains de football de district).
Le temps qu'il puisse regagner les vestiaires et se mettre à l'abris, l'arbitre de champ, un jeune homme licencié aux Portugais du Puy, prend un coup de pied dans le dos, alors que l'arbitre délégué prend lui un coup de pied au niveau de la cuisse. Chacun regagne les vestiairs et le calme revient. L'arbitre central appelle les gendarmes.
Les gendarmes voient l'arbitre agresser un supporter
Lorsque les forces de l'ordre arrivent, elles voient l'arbitre traverser le terrain à grandes enjambées pour aller se ruer sur un des jeunes supporters de Monistrol. Les gendarmes séparent tout ce beau monde et procèdent aux premières investigations.
Diverses blessures
L'arbitre central est amené aux urgences. Des problèmes neurologiquess ont constatés mais on ne sait pas encore s'ils sont liés aux violences subies. Son ITT n'a ps encore été déterminée et uil est toujours hospitalisé ce jeudi soir.
Le deuxième arbitre a également été légèrement blessé et une ITT de deux jours lui a été délivrée. Il a déposé plainte. Enfin le jeune supporter n'a pas eu d'ITT mais il a également déposé plainte. L'enquête de gendarmerie se poursuit.
Des faits très marginaux en Haute-Loire
Les comportements violents sur les terrains ne représenteraient pas plus de 1 % des matchs, sur 2 500 rencontres. La Haute-Loire serait l'un des districts où les faits de violences sont les plus marginaux (0,8 % faits la saison dernière contre 1,8 % au niveau national).
Après l'agression d'un arbitre en avril 2016, Zoomdici avait consacré un long dossier sur la difficile tâche d'arbitre de football en Haute-Loire.
Les peines encourues
Menacer de commettre un crime ou un délit à l'encontre d'un arbitre dans l'exercice de ses fonctions est passible de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 € d'amende, et être responsable de violences ayant entraîné un arrêt de travail de courte durée (moins de 8 jours) est passible de trois ans d'emprisonnement et 45 000 € d'amende.
Maxime Pitavy
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