Une avant-première et les films à l’affiche cette semaine au Ciné Dyke
Il y a ceux qui voient et il y a ceux qui regardent. Pour les premiers, ce sont des informations qui arrivent à leur cerveau. Pour les deuxièmes, ce sont des émotions. Jean-Claude Arsac a volé aux terres vellaves, tout un ciel d'émotions. Des images à couper le souffle qui nous poussent à regarder vraiment les trésors gratuits autour de nous.
Du sombre et de la lumière. Du clair et de l'obscur. De l'aquarelle, du brut et des rondeurs. Et surtout, une osmose de tout, des couleurs et des horizons.
Du jadis et du maintenant. Des traits passés et des maux passants. Des silhouettes dans le temps. Une harmonie des histoires des hommes et de l'Histoire de l'homme.
La photo qu'a réussi à croquer Jean-Claude Arsac, dimanche 7 décembre, est une fusion de tout ça. Sous la voûte rose et violine où se détache une clairière de ciel bleu, la cité millénaire dévoile son témoin des âges ténébreux, imperturbable sur son promontoire volcanique.
Et à ses pieds, les foyers de nos jours font comme une rivière chaude qui entoure ce géant de pierre, mémoire des luttes d'antan qui ont secoué les montagnes et fait couler le sang durant la Guerre de Cent Ans.
Aujourd'hui, en ces temps modernes où les regards sont constamment collés sur des écrans de 10 cm de long sur 5 de large, ces joyaux de nature ne profitent qu'à une poignée d'humains.
Ces résistants du beau sont alors des lanceurs d'alerte, nous rappelant si bien sur quoi nous passons tellement souvent à côté. Nous rappelant si bien que nous ne sommes que de passage sur cette planète incroyable, marchant la tête baissée au-dessous des merveilles offertes tous les jours pour nous. Juste pour nous.
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