La brasserie Ouroboros totalement détruite par les flammes

« Maintenant, nous allons voir avec les assurances. Je ne sais pas ce qu’on va faire. On a plus moyen de travailler. On n'a plus rien. Tout a été détruit », c’est par des courtes phrases que les propriétaires d’Ouroboros, l’une des plus importantes brasseries du département, partagent leurs premiers ressentis.

Ourobros existe depuis 2012. La brasserie s’était installée à Freycenet-la-Tour en 2016. « Tout notre matériel de production, tout notre stock de bière, toute notre matière première. Nous avons tout perdu. Il ne reste plus qu’un toit troué et les murs extérieurs », ajoutent-ils devant le bâtiment éventré.

Ils soulignent tout de même la forte solidarité qui existe, selon eux, entre les brasseurs de la Haute-Loire. « Nous espérons reprendre notre production dès que possible. On sait que nous ne sommes pas seuls ».

« Sous l’effet de la chaleur, la chambre froide a apparemment explosé. La détonation a réveillé des villageois qui ont prévenu les forces de secours et de sécurité ». Les propriétaires d’Ouroboros

« Quand nous sommes arrivés, un feu important était à l’œuvre sur la bâtisse »

Du côté des pompiers, le responsable de l’équipe explique avoir été prévenu vers 5h30 par le biais des gendarmes. « Quand nous sommes arrivés, un feu important était à l’œuvre sur la bâtisse. Notre première action a été de protéger la partie bar et concert, pas encore touchée par les flammes. Par contre, la partie production et stock a été entièrement détruite ».

D’après les gendarmes, la cause de l’incendie serait due à l’explosion du gaz réfrigérant de la chambre froide

50 sapeurs-pompiers et quinze véhicules

Une pièce d’habitation, heureusement vide ce jour-là, a aussi été calcinée. Aucune victime n’est à déplorer. « Cinquante sapeurs-pompiers ont été dépêchés sur les lieux avec quinze véhicules dont la grande échelle, précise le responsable. Nous avons aussi utilisé le drone avec vision infrarouge pour comprendre comment était structurée la brasserie ». Les soldats du feu proviennent des casernes du Puy-en-Velay, du Monastier, de Laussonne, d’Emblavez Est, de Siaugues-Sainte-Marie et du Brignon-Solignac.

Le responsable de l’équipe mentionne qu’ils vont rester toute la journée car des points chauds sont toujours actifs. Il ajoute aussi que l’eau des citernes provient essentiellement de la commune voisine du Monastier car Freycenet-la-Tour « accuse encore des fragilités sur l’alimentation en eau ».