De bonnes performances pour les athlètes de l’Union sportive du Velay
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Julien Malzieu et le rugby : tout a basculé il y a 20 ans... "C'était un mercredi"
Rencontre avec celui qui a quitté l'ASM à l'intersaison pour rejoindre son nouveau club. La voix de l’ancien international de rugby est, comme à son habitude, grave et posée.
Tout a commencé un mercredi
A cette époque, il n’aurait jamais pu soupçonner qu’il finirait par jouer avec le maillot de l’équipe de France sur ses larges épaules. Après avoir parlé de ce sport à son père, l'aventure a commencé : "il m’a pris dans la voiture et on est allé au stade… C’était un mercredi". C’est le début de six saisons avec le club du Puy-en-Velay, le COP.
Le rugby, plus lourd que les études
"Ils sont revenus à la charge. J’avais 18 ans et c’était la fin d’un cycle au club, pas mal de joueurs partaient…". Après l’obtention de son Baccalauréat STG (sciences et technologies de gestion) Commerce, il abandonne donc l’idée de se lancer dans un BTS Force de vente. "Il y a eu un choix à faire entre les études et le rugby. Pour moi, les deux n’étaient pas compatibles. J’ai voulu tenter de faire quelque chose dans le rugby". Et ça lui a plutôt réussi.
Les Bleus...un lointain souvenir
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Le rugbyman a une autre passion dans la vie : la pêche. Elle est arrivée par un heureux concours de circonstances. "Dans ma famille, il n’y a aucun pêcheur, donc je n’ai pas été bercé dans ce milieu-là", s’amuse-t-il. En vacances dans le sud de la France à 18-19 ans, il a engagé la conversation avec des pêcheurs au bord d’une digue par une journée de mauvais temps. "J’ai été acheter le matériel nécessaire et j’ai pêché", explique-t-il simplement. Depuis ce jour, il arpente les cours d’eau.
-----Un rythme ralenti pendant quelques années
"C’est compliqué mentalement", reconnaît-il avec pudeur. Ses tendons continuent de le faire souffrir mais le sportif relativise : "Je me suis fait à l’idée que ça ne s’améliorerait pas. L’équipe médicale a trouvé quelques petites choses pour me soulager". Les problèmes d’ordre médical auraient pu avoir raison de sa motivation : "Je ne me sentais plus très bien non plus. Il y a un petit quelque chose qui s’était cassé. Je ne me régalais plus".
Encore deux ou trois années de carrière
Ne se sentant plus à sa place, Julien Malzieu saisit l’opportunité qui se présente à lui : Montpellier. "S’il y avait quelque chose à faire professionnellement, autant le faire là", explique-t-il, déterminé. Il signe pour deux ans, conscient que sa fin de sa carrière est proche. "A 34 ans, soit ça sera la fin, soit je pourrais encore faire un an...". L’avenir sera fonction de son physique, de son mental et bien sûr, des opportunités sportives.
Toujours un oeil sur les résultats du COP
Le trois quart aile d'origine Ponote fera ses premier pas en tant que titulaire montpelliérain sur la pelouse de Toulon ce samedi 7 novembre à 14h45. En espérant qu'à défaut de retrouver ses jambes de 20 ans, il conserve toujours la même fougue, le même entrain et le même amour du ballon ovale lorsqu'il entrera sur la pelouse de Mayol.
Emma Jouve
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