"Il manque 200 postes à Emile Roux"

mar 07/03/2017 - 15:47 , Mise à jour le 27/11/2020 à 08:45

Dans leur stand syndical installé place du Breuil, ce mardi 7 mars 2017, en fin de matinée, les manifestants offrent de la soupe. "C'est convivial, mais c'est aussi un symbole : nos dirigeants veulent mettre la santé à la soupe populaire", ironise Bernard Carlier, salarié de l'hôpital psychatrique privé Sainte-Marie au Puy.
"Un non-respect de la vie personnelle"
Ce mardi matin, le professionnel de santé a décidé d'orner sa blouse blanche d'autocollants CGT. Il s'inquiète : "Pour la première fois, nous avons eu des suppressions de postes à Sainte-Marie : 21 temps pleins sur les 18 derniers mois."
A ses côtés, ses "camarades" approuvent. Notamment Amandine Rabeyrin, de l'hôpital public Emile Roux. "Nous sommes en colère. Faute de moyens, nous ne pouvons plus répondre correctement aux besoins de santé." Celle qui manie le porte-voix aujourd'hui dénonce "des conditions de travail insoutenables, et le non-respect de la vie personnelle". Pour elle, "il faudrait 200 équivalents temps plein de plus à Emile-Roux pour que les agents puissent avoir leurs jours de repos".
Des postes en moins au service des routes
Parmi la centaine de manifestants présents, une majorité provient des établissements de soins. Mais quelques représentants de la fonction publique territoriale ont décidé de rejoindre le mouvement. Comme Wilfrid Fachaux, qui travaille au service technique du Conseil départemental. "Nous avons déjà perdu 120 postes au Département. Et on annonce 42 nouvelles suppressions, principalement dans les services des routes." Alors qu'une pétition circule boulevard du Breuil, le représentant syndical promet déjà "de nouvelles mobilisations".
Clément L'hôte 

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