Haute-Loire : un solde positif qui reste inférieur à celui de la moyenne nationale

dim 03/01/2016 - 16:35 , Mise à jour le 27/11/2020 à 08:38

La connaissance du niveau officiel de la population sert à l’application de plus de 350 textes réglementaires, dans des domaines aussi variés que le montant de la dotation versée par l’État à chaque commune pour assurer son fonctionnement, le niveau de l’indemnité des élus municipaux, le mode de scrutin qui s’applique pour les élections municipales, ou encore le nombre de pharmacies qui peuvent être implantées dans la commune.

Un mode de calcul exhaustif
Les données publiées sont calculées à partir des informations collectées lors des enquêtes de recensement partiel, conduites de 2011 à 2015. Afin de respecter l’égalité de traitement des communes (1/5e des communes est comptabilisé chaque année), les informations collectées sont ramenées à une même date, celle du milieu de la période. Ainsi, ces populations qui entrent en vigueur au 1er janvier 2016 sont millésimées 2013.

Les chiffres de la Haute-Loire
Sur la période 2008-2013, la population du département a augmenté de 1,97 %, soit un taux nettement inférieur à celui de la France métropolitaine, qui est de 2,52 %, et encore plus loin de celui de la région Auvergne-Rhône-Alpes qui est de 4 %.

Une croissance qui vient de l’extérieur du département
Les chiffres de l’INSEE montrent que l’accroissement de la population du département est uniquement dû à un solde migratoire positif de 0,4 % (différence entre le nombre de personnes entrées et sorties du territoire, concept indépendant de la nationalité), alors que le solde naturel est nul (différence entre les naissances et les décès).

>> Plus de détails dans le tableau ci-joint

L'évolution de la population entre 1999 et 2013, en France Métropolitaine, en région Auvergne Rhône-alpes et en Haute-Loire

Note : l'Insee nous ninforme ce mardi matin s'être trompée sur les chiffres de la population française au 1er janvier 2013 : il s'agit en fait de 65 564 756 personnes.

Moins de petites communes dans la nouvelle région

Le rythme de croissance démographique des couronnes périurbaines est supérieur à la moyenne nationale en Auvergne Rhône-Alpes. Il est particulièrement marqué dans les couronnes des grands pôles urbains des vallées du Rhône et de la Saône, du sillon alpin et du bassin franco-genevois. Les communes de moins de 500 habitants sont représentées très différemment selon les départements. 
Globalement, elles sont moins nombreuses dans la nouvelle région (43 % des communes) que dans le reste de la France métropolitaine (54 %). Alors que 6 % de la population d’Auvergne - Rhône-Alpes habitent dans une petite commune, cette part est nettement plus élevée dans le Cantal (25 %), dans l’Allier (15 %), en Haute-Loire (15 %) et en Ardèche (13 %).

----Le nombre d’habitants de la première ville de Haute-Loire est passé de 18 879 en 2008 à 18 619 en 2013, le solde naturel et le solde migratoire étant négatifs.-----Seul l'arrondissement de Brioude est en baisse
Au niveau des arrondissements, celui du Puy-en-Velay augmente de 94 672 en 2008 à 95 979 en 2013, grâce à au solde migratoire qui compense un solde naturel négatif, celui d’Yssingeaux de 80 897 en 2008 à 84 292 en 2013 avec un solde migratoire trois fois plus important que le solde naturel, et celui de Brioude baisse de 46 265 en 2008 à 45 932 en 2013, le solde migratoire ne parvenant pas à compenser le solde naturel négatif.

Un département vieillissant
La proportion de la population du département âgée de 60 ans et plus passe de 25,8 % à 28,1 % entre 2007 et 2012, alors que sur la même période celle des 30-59 ans baisse de 41,2 % à 39,5 %, comme celle des 15-29 ans, qui passe de 15,2 % à 14,6 %, alors que celle des 0-15 ans reste stable à 17,8 %.

Tous les chiffres mentionnés sont fournis par l’INSEE, ou viennent du site insee.fr.

N.S.

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