Haute-loire : Hexadrone veut fabriquer des centaines de drones

La société française Hexadrone considère qu'il y a une place à prendre face aux géants du marché des drones comme DJI. À la fois dans le domaine militaire mais aussi civil qui aujourd'hui est à part égale.
Alexandre Labesse, le PDG et fondateur d'Hexadrone, est convaincu que les drones ont un potentiel énorme et les comparent même au marché de l'automobile dans les années 1920, à l'aube de son développement massif.
Hexadrone a organisé une journée spéciale afin de communiquer vers l'ensemble de ses partenaires et également pour présenter un nouveau bâtiment de 1000 m² (depuis janvier), après une levée de fonds de 800 000€ en 2018.

Un projet ambitieux

Après le Tundra 1, premier drone de la société sorti il y a quelques années, Hexadrone a lancé un projet ambitieux. Le Tundra 2, sorti récemment, marque une étape importante pour la jeune entreprise de vingt personnes, qui veut faire de son drone un outil totalement modulaire, capable d'accueillir des charges utiles de toute sorte, telles que des caméras, des lasers ou encore des charges diverses.
Le Tundra 2 est étanche à l'eau et à l'air, et se distingue aussi par sa capacité à reconnaître la charge utile avant le décollage, ce qui lui permet de se recalibrer automatiquement. Cette fonctionnalité est particulièrement utile dans les environnements hostiles.

20 000€ l'unité

Gregory Billard gère la partie commerciale de l'entreprise et a pour ambition de mettre en place un réseau de distribution de fabrication européen, comprenant des partenaires et des revendeurs. Un gros travail d'industrialisation a été fait pour atteindre l'objectif de production de 800 à 1000 drones par an, tant dans le domaine civil que militaire. Le prix de base d'un Tundra 2 se situant à 20 000€ environ.