Entre 475 et 1000 manifestants au Puy ce vendredi

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:55

La CGT est formelle ; elle a compté un millier de manifestants, ce vendredi 14 décembre 2018 dans les rues du Puy-en-Velay. Une manifestation interprofessionnelle pour la hausse du pouvoir d’achat à l'appel de quatre syndicats (CGT, FSU, FO et Solidaires).
Du côté de la préfecture, le chiffre officiel communiqué fait état de 475 manifestants dont 150 lycéens.

----Un appel à la grève est lancé à l'usine Michelin de Blavozy pour bloquer la production.-----En tout cas, dans le cortège, on a pu retrouver des enseignants, des retraités, des fonctionnaires, des salariés du privé (Michelin Blavozy notamment), mais aussi de nombreux lycéens pour dénoncer la réforme du bac. Devant la préfecture, ils se sont agenouillés, les mains derrière la tête, pour dénoncer cette scène vécue par leurs camarades de Mantes la Jolie.
Robin Chalendard, élève au lycée Charles et Adrien Dupuy, est le président de l’association Réseau lycéens Haute-Loire créée il y a trois mois. Cet élève du lycée Charles et Adrien Dupuy dénonce la réforme du bac.

En Haute-Loire, les quelques manifestations lycéennes sont restées pacifiques, contrairement à St-Etienne par exemple. L’association Réseau lycéens Haute-Loire espère canaliser la colère des jeunes pour avancer dans un dialogue constructif.
Jusqu'ici, des élèves des lycées Charles et Adrien Dupuy du Puy, La Chartreuse de Brives-Charensac et Léonard de Vinci de Monistrol-sur-Loire ont mené des actions de protestation. Ce dernier sera le théâtre d'un nouveau rassemblement ce samedi 15 décembre à 11h30 devant l’établissement à l'appel des parents d'élèves, de professeurs et d'élèves. Leurs actions sont visibles sur le groupe public Facebook Cobayes du bac 2021. Pour Robin Chalendard, le mot "cobaye" est trop violent, tout comme l'expression entendue "génération crash-test" : "c'est sûrement vrai mais nous voulons aider les Seconde donc en les désignant comme ça on a a peur qu'ils s'enferment encore là-dedans mais c'est vrai que c'est un bon moyen de dénoncer puisque c'est vrai, le gouvernement les considère comme tels".

Peu de Gilets jaunes dans le cortège
Jean-Pierre Riouffreyt est co-secrétaire de la FSU 43. Il détaille les revendications et espère une convergence avec les Gilets jaunes, tout en précisant ce qui les différencie.

Le secrétaire générale de l’Union départementale Force Ouvrière Pascal Samouth souligne l’unité des quatre syndicats mobilisés.

Si le cortège ponot comprenait entre 475 et 1000 manifestants, certains avaient choisi de monter à Paris pour protester. C'était le cas notamment des représentants syndicaux Sud Solidaires.


Annabel Walker

Vous aimerez aussi

Vos commentaires

Se connecter ou s'inscrire pour poster un commentaire