Devoir de mémoire : hommage à Jules Vincent

mar 16/10/2018 - 11:30 , Mise à jour le 27/11/2020 à 08:55

C’est à Saint-Julien-Chapteuil que les autorités civiles et militaires se sont réunies au cimetière de la commune pour se souvenir de Jules Vincent. Né à Saint-Julien-Chapteuil le 8 octobre 1890, il fut d’abord instituteur avant de s’engager le 29 septembre 1909 ; incorporé au 10e régiment de Chasseurs à Moulins. Brigadier le 26 septembre 1910, il fait la campagne d’Algérie, puis du Maroc avant d’être réformé en 1913. Le 29 novembre 1914, il est incorporé au 6e R.I.C. ; caporal puis sergent en août 1915. En juillet (éclats de bombe) et septembre 1915 (plaie pénétrante) il est blessé.

Il est cité le 25 novembre 1916 pour ces actions et son exemple au sein de sa section pendant les journées des 4 et 5 septembre 1916. Il est nommé sous-lieutenant le 11 novembre 1917. En août 1918 il passe au 96e Bataillon de Tirailleurs Sénégalais sur le front d’Orient à Salonique. Il est tué face à l’ennemi le 15 septembre 1918 sur la position de Kravitza en Serbie. Il reçoit la Légion d’Honneur à titre posthume le 23 juin 1920.

Sa famille a perdu deux de ses fils au cours de la Grande Guerre. Tour à tour, André Ferret, maire de la commune ; Georges Michel, délégué départemental du Souvenir Français ; Jean-Pierre Morel, petit-neveu de Jules Vincent ; puis le préfet Yves Rousset ont rendu hommage à Jules Vincent, Capitolien tombé pour la France.

Georges Michel a conclu son propos en ces termes : « le devoir de mémoire est là pour éviter qu’un soldat meure deux fois : le jour où il tombe au combat et le jour où il tombe dans l’oubli ».
H.C.

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