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Des classes fermées pour protéger la population
Deux évènement distincts se sont passés à l’Ensemble Scolaire SJC 43 (Saint-Jacques-de-Compostelle) au Puy-en-Velay la semaine précédente. Le premier est le confinement du niveau entier des terminales générales, niveau composé de trois classes et de 90 élèves. « Nous avions trois cas de Covid, nous apprend Marianne Rochette Mouyren, Directrice déléguée au lycée professionnel et technologique. Comme le préconise le protocole gouvernemental, il faut mettre à l’isolement tous les élèves de la classe ou du niveau impacté. Ils ont dû s’assurer d’être négatifs en effectuant un test avant de pouvoir regagner le lycée ensuite. Aujourd’hui (lundi 16 novembre , Ndlr), tous les élèves sont en cours ».
« Ces jeunes devaient partir en stage sur des missions d’aide soignant dans les Ehpad »
Mais le second évènement s’avère beaucoup plus particulier dans le sens où rien n’obligeait la direction à confiner à domicile les 64 élèves scolarisés en 1er et terminale ASSP (Accompagnement en soins et de Services à la Personne). « Effectivement, nous n’avions que deux cas positifs ce qui est en dessous du déclenchement d’isolement collectif, confie Marianne Rochette Mouyren. Mais nous avons agi en conscience pour protéger la population. Car ces jeunes devaient partir en stage sur des missions d’aide soignant dans les Ehpad. La direction et la Vie scolaire ont fait ce choix pour mettre à l’abri les élèves et leur permettre de faire leurs tests Covid. Et surtout, nous ne voulions prendre aucun risque d’envoyer l’un deux éventuellement positif auprès de personnes très à risque évoluant dans les maisons de retraite ! »
Depuis ce lundi 16 septembre, presque tous sont actuellement en stage dans 30 Ehpad différents en Haute-Loire, Ardèche et Lozère. « Seul un garçon a été dépisté positif et a été invité à rester chez lui jusqu’à ce qu’il redevienne négatif », ajoute-t-elle.
Déclenchement massif de l’enseignement dématérialisé
Après avoir informé les parents du procédé, le SJC 43 ont déclenché leur schéma de cours à distance afin d’assurer une continuité pédagogique. « Nous n’avons eu aucune réclamation des parents, assure Marianne Rochette Mouyren. Tout le monde a bien compris la mesure. D’autant plus que nous étions fin prêt pour les cours à distance. Durant le premier confinement, nous avons fait des erreurs sur le sujet car nous n’étions absolument pas préparés. Tout était nouveau. Là, c’est différent. »
D’après la directrice, les enseignants se sont formés le 6 juillet et le 28 août afin de maîtriser les outils numérique en ligne. Les élèves ont fait de même à la rentrée dès les premiers jours du mois de septembre. « La semaine dernière, les étudiants étaient chez eux mais ils ont suivi exactement les mêmes choses avec les mêmes horaires que dans l’établissement scolaire. Ils devaient participer aux cours comme d’habitude, rendre leurs travaux comme d’habitude. Les professeurs étaient au lycée et enseignaient par visioconférence ».
S’isoler physiquement mais pas numériquement
Pour contourner une réelle inégalité sociale sur la possession ou non de matériel ou de connexion parmi les élèves, le lycée semble utiliser tous les leviers possibles que la technologie d’aujourd’hui propose.
« Déjà, les élèves ont accès à un espace numérique commun avec des outils Google, explique Marianne Rochette Mouyren. On les a choisis pour qu’ils soient utilisables sur l’ordinateur mais aussi sur les téléphones. Pour le coup, nous touchons tous élèves. Ceux qui sont les plus affectés par un problème de réseau informatique, comme ceux dans la commune des Estables par exemple, les professeurs les appellent directement ou leurs envoient les consignes de cours par SMS. Nous avons répertoriés les étudiants confrontés à ce problème et nous agissons en fonction afin que tous puissent poursuivre leurs scolarité normalement et de façon la plus juste possible ».
Nicolas Defay
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