Déserts médicaux, démographie en berne... Le Département réagit
Crue : la digue de Brives-Charensac devra être réhabilitée
Durant le conseil communautaire de ce jeudi 12 décembre, il a été abordé le sujet de la digue protectrice de Brives-Charensac. Cette dernière devrait passer sous les griffes des tractopelles, l’ouvrage présentant des défauts d’excavation.
Jean-Paul Bringer, vice-président délégué au transport, à la mobilité et à l’hydraulique, a présenté le plan de financement pour remettre en état la fameuse digue en pierre de la « cité de l’eau et du vélo ».
L’ouvrage, construit en 1864, a été bâti principalement pour se prémunir des colères de la Loire. La digue mesure pas moins de 350 mètres de long pour une hauteur moyenne de 2 mètres. Le géant est revêtu d’une maçonnerie structurée en opus incertum. Vulgairement, c’est le fait d’assembler des pierres de dimensions et de formes irrégulières.
Pour continuer avec les mots savants, le sommet est complété par un parafouille. Quésako ? C’est un rideau étanche placé sous un ouvrage pour empêcher un écoulement de l’eau. Et selon l’élu, d’importants travaux ont été engagés ces dernières années pour la réfection du parement de la digue.
Un demi-million pour remettre la digue à flot
Si l’Agglo avait, jadis, la compétence de l’entretien de la digue, cette charge a été transmise à l’État. « Or, après des études concernant les dernières interventions de l’État sur la digue de Brives, de sérieux problèmes d’excavation ont été découverts, assure Jean-Paul Bringer. Bien entendu, les inondations du 17 octobre ont évidemment engendré une aggravation des défauts ».
D’après le vice-président de la CAPEV, 450 000 euros sont nécessaires pour solutionner les problèmes et rendre la digue sûre et solide.
Des embâcles comme s’il en pleuvait
En parallèle, Jean-Paul Bringer a révélé le coût financier que la crue du 17 octobre a généré pour la Communauté d’Agglomération du Puy-en-Velay. « Les communes chiffrent de leur côté tous les dégâts et toutes les réparations qu'il y a à réaliser, commence-t-il. Concernant l'agglomération, on a un budget estimatif à 3,5 millions d’euros ! Ce qui est très conséquent ».
Il poursuit : « Ça touche à la fois la steppe, à la fois les seuils, mais aussi les berges qui sont en charge par l'agglomération. Et à propos des bords des cours d’eau, se pose la gestion de tous les embâcles. Un diagnostic a été réalisé et un chiffrage également ».
Il lance alors : « Parce que je sais que nombre d’élus sont très attentifs sur ce dossier je peux vous annoncer que 900 000 euros devront être débloqués pour évacuer les centaines de tonnes de végétations détruites par l’inondation ».
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