Condamné pour avoir traité un magistrat de ''zoophile''

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:35

Ce mardi 23 juin 2015 avait lieu son jugement pour "outrage par parole, écrit ou image à magistrat dans l'exercice de ses fonctions". L'homme a écopé de deux mois de prison ferme en plus de sa condamnation précédente.

"Zoophile, va te faire enc..."
"Outrage par parole, écrit, image à magistrat ou juré dans l'exercice de ses fonctions", tels sont les faits reprochés à l'homme d'une trentaine d'années né au Puy-en-Velay. Ce dernier était alors jugé pour trafic de stupéfiants lorsqu'il a traité Frédéric Delay, président de l'audience, de "zoophile" ou encore en l'invitant à "aller se faire enc...".
Le prévenu avait été écarté de la salle d'audience, mais avait ensuite présenté ses excuses. Ce jour là, il avait écopé de trois ans de prison ferme dont six mois avec sursis pour les faits qui lui étaient reprochés.

"J'ai tenu ces propos sur le coup de l'énervement"
Le trentenaire devait à nouveau être entendu ce mardi 23 juin au Tribunal de Grande Instance du Puy-en-Velay pour ces nouveaux faits, à savoir les insultes envers le magistrat. Absent du tribunal, son avocat a pris la parole à sa place. Il évoque "une personne respectueuse qui, lors de ce jour spécial, était confronté à une audience particulière due à ses treize mois de détention provisoire et à la présence de sa famille qu'il n'avait pas vu depuis des mois ainsi que celle de sa compagne".
C'est lorsque le tribunal lui a demandé de s'exprimer sur des propos de l'ordre de l'intimité, concernant ses aventures avec une maîtresse et ses trafics de stupéfiants que l'homme s'est brusquement énervé, ainsi qu'en attestent les propos du prévenu rapporté par les magistrats : "J'ai tenu ses propos sur le coup de l'énervement". Son avocat indique cependant qu'il "n'était pas énervé mais qu'on l'avait blessé".

Deux mois d'emprisonnement ferme en plus
Ces insultes ont tout de même fait l'objet d'un rapport de la part du représentant de la République. Malgré la demande de la défense d'une peine de travaux d'intêrets généraux (TIG) supplémentaires, l'homme, père de trois enfants et au casier judiciaire déjà très chargé, a finalement été reconnu coupable et condamé à deux mois de prison ferme en plus de sa condamnation précédente pour trafic de stupéfiants qui était de trois ans d'emprisonnement dont six mois avec sursis.

S.J.

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