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Concours Fermier d'Or : Anthony Coffy sur la 2ème place du podium
Comme ses frères, il aurait pu choisir l'élevage de bovins, mais c'est vers la volaille qu'il s'est dirigé. Pourquoi ? "Par passion", c'est aussi simple que cela, Anthony Coffy n'a pas besoin de plus de mots pour justifier la création de son exploitation agricole à Marminhac, où ses volailles (poulets, chapons, pintades, etc.) profitent tout au long de la journée d'un enclos spatieux avant de rejoindre leur abri qui les protège des prédateurs nocturnes. De l'élevage en semi-plein air donc, à l'abattage jusqu'à la transformation, Anthony Coffy fait tout dans sa ferme. La vente, quant à elle, se fait principalement sur les marchés (Saint-Germain-Laprade, Yssingeaux, Sainte-Sigolène et Chadrac). Un mode de fonctionnement défendu par l'enfant du pays, aujourd'hui âgé de 32 ans, qui privilégie la qualité à la quantité.
Un jury composé de consommateurs
Une qualité déjà récompensée en 2015. Anthony Coffy avait alors reçu le 1er prix des Fermiers d'or dans la catégorie "Poulets fermiers élevés et abattus à la ferme". En 2016, il décroche le 3ème prix, avant de devenir en 2017, le partenaire officiel des Toques d'Auvergne. Comme il en a désormais l'habitude, l'éleveur de volailles a renouvelé sa candidature, toujours dans cette même catégorie, pour la 19e édition du Concours Fermier d'Or. Ce concours, organisé par la Chambre régionale d'agriculture d'Auvergne-Rhône-Alpes, a pour vocation de promouvoir les produits fermiers et de sensibiliser le public à l'intérêt de consommer local. D'ailleurs le jury est exclusivement composé de consommateurs qui jugent les produits -- 223 ont été présentés cette année dans 29 catégories distinctes -- en fonction de leur aspect (pour 30% de la note) et de la qualité gustative (pour les 70% restants).
"La concurrence a été rude"
Les résultats sont tombés et les prix remis ce jeudi 4 octobre 2018, dans la Grande Halle d'Auvergne, dans le Puy-de-Dôme, où se tient actuellement le Sommet de l'élevage. Ainsi, Anthony Coffy, a obtenu le deuxième prix dans sa catégorie, juste derrière un éleveur de la Drôme. "Avec la fusion des régions Auvergne et Rhône-Alpes, il y a plus de candidats (plus de 140 cette année, Ndlr), dont les éleveurs de l'Ain, le fief du poulet. La concurrence a été rude. Mais je suis très content de recevoir ce prix. Le travail paye et la qualité est récompensée", conclut-il.
Stéphanie Marin
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