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Black Soil : de la musique de « bourrins », mais pas trop…
C’est en les entendant à la fête de la musique, l’été dernier, rue Vibert, au Puy, que l’association Les Taulha’Quoi a eu envie de programmer Black Soil pour sa soirée spéciale rock métal, samedi 11 mars, à partir de 20 heures, à la salle municipale. Le batteur et chanteur du groupe, Thomas Batier, raconte cette soirée de fête de la musique.
Cette fête de la musique ponote était l’une des premières apparitions en public de Black Soil. Mais certains les auront vus dans un précédent groupe, Element V. L’ensemble de rock progressif s’est séparé peu après sa participation au 1er festival Quadrifonic de Chadrac en 2015. Black Soil est né en septembre de cette année.
----Les studios Thermionic (Californie) ont dit de la musique du groupe sur Bandcamp qu’elle est « ce en quoi aurait évolué le metal des années 1980 s’il n'avait pas été pillé par les maisons de disque ».-----1er EP sorti le 11 janvier
C’est pour jouer du rock, dans son sens large, que Thomas Batier a continué l’aventure avec Michaël Glaize et Adrian Pedemonte. Leurs influences vont d’AC/DC, à Alter Bridge, Tool, Rise Against ou encore Black Stone cherry. Mais pas de reprises, pour eux, ils composent entièrement. Leur premier EP est sorti le 11 janvier dernier en autoproduction. Les cinq titres sont disponibles sur le site Internet de Black Soil, sur leur chaîne YouTube, sur ITunes, Deezer, Bandcamp… mais pas dans les bacs.
Leur trip c’est donc la musique « de bourrins », comme ils le disent avec le sourire, mais ils sont ouverts à tous styles de musique. D’ailleurs, Thomas Batier compose également de l’orchestral, du type musiques de films.
Cette ballade « Between night and day » parle de la perte d’une personne chère. « C’est pas forcément la mort, précise Adrian Pedemonte qui s’inspire principalement de sa vie personnelle pour écrire les paroles des chansons de Black Soil, ça peut être une rupture douloureuse ou même la perte d’un animal de compagnie auquel on tenait beaucoup ».
De quoi souhaite-t-il parler dans ses textes ?
Toutes les chansons sont en anglais. D’ailleurs c’est l’une des questions qui revient souvent : pourquoi l’anglais alors que le groupe est français ?
« Ça vient beaucoup de nos influences, qui sont essentiellement en anglais, répond Adrian Pedemonte, mais on trouve aussi tous les trois que la langue anglaise est plus chantante, surtout pour du rock ». D’ailleurs, le nom du groupe est traduit en anglais et prend ses racines vers Saint-Etienne...
----Terrenoire se situe sur l'ancienne "via romipedum" reliant Lyon et Le Puy. Le nom de Terra Nigra apparaît en 1255. La commune a été rattachée à la ville de Saint-Étienne en 1970.-----Vendredi 10 mars, Black Soil sera en résidence au Tremplin de Clermont-Ferrand pour peaufiner l’aspect scénique de leurs prestations.
Le groupe a également candidaté pour participer au concours « Guitares en scène ». La réponse devrait leur parvenir d’ici le 20 mars.
Annabel Walker
Qui sont les membres du groupe ?
Tous trois habitent Le Puy-en-Velay.
Thomas Batier, 28 ans, chanteur et batteur
Il prend des cours dès l'âge de 9 ans auprès de Loic Butterlin, l'actuel batteur du groupe Sabaly. A 19 ans, il intègre l'école de batterie Dante Agostini de Villeurbanne. Il y passera 5 ans, terminant 4 années avec une première mention dont deux avec félicitations du jury. Il passe ensuite un an au conservatoire Jazz de Saint-Etienne et donne des cours en association.
Il a pris part à plusieurs formations, dont notamment l'orchestre classique Sostenuto sous la direction du chef d'orchestre Takashi Kondo, le groupe Static Age ainsi que l'ensemble celtique Doulce Mercy.
Gendarme réserviste, ex-ambulancier, il est actuellement sans activité.
Mickaël Glaize, 32 ans, bassiste
A 10 ans, le live d'ACDC de 1991 à Donington (Angleterre) le marque profondément. Il se met à la basse quatre ans plus tard.
Aujourd'hui, il est chef de projets dans une grande entreprise de productions d’escaliers haut de gamme à Saint-Germain Laprade.
Adrian Pedemonte, 26 ans, guitariste et auteur
Il est plongé très tôt dans l'univers de la musique de par son père Willy Pedemonte, professeur de guitare et musicien professionnel ayant notamment officié dans le groupe Import, devenu Motel par la suite.
Il poursuit sa formation musicale en autodidacte. Il est actuellement sans activité.
- Photos : Raphaël Barthomeuf -
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