Avec quatre nouveaux magistrats au Puy, il ne manque plus que deux postes

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:36

L'audience solennelle de rentrée, c'est un peu comme la rentrée des classes pour le monde de la magistrature. Un événement mondain également puisque les principales personnalités politiques du département y sont conviées.
C'est aussi un peu le bilan du "mercato estival", pour reprendre un terme sportif, car ces arrivées coïncident avec des départs, et tous n'ont pas été remplacés. On pense notamment à Yves Dubuy, l'ancien vice-procureur de la République, auquel Jacques Louvier, le Procureur de la République, a tenu à rendre hommage : "il laissera indéniablement une image empreinte de compétence ici".

"Une crise de confiance auprès des diverses institutions, dont la Justice"
C'est justement Jacques Louvier qui a pris la parole en premier pour souhaiter la bienvenue aux quatre nouveaux magistrats, rappelant que "l'humilité et l'humanité sont les qualités essentielles pour exercer cette fonction". Il a également abordé la question de "la crise économique et sociale que traverse notre pays, qui se conjugue à une crise de confiance auprès des diverses institutions, dont la Justice". Il a assuré aux nouveaux arrivants : "c'est un bon choix de venir ici, en Haute-Loire, où il y a un respect de l'autorité et un sens de la solidarité très développé".
Chantal Ferreira, présidente du Tribunal, leur a souhaité la bienvenue tout en rappelant qu'il manque toujours deux postes (sur les quinze) pour que les effectifs soient au complet au Puy, nuançant toutefois avec une époque où ils n'étaient que six pour onze postes... Elle a également tenu à souligner l'importance d'un rouage essentiel dans la machine judiciaire : les juges placés, sans lesquels "la justice ne serait pas rendue en Haute-Loire".

  • Pourquoi manque-t-on toujours de magistrats au Puy ? Chantal Ferreira, présidente du tribunal du Puy, revient sur le problème d'effectifs de la juridiction au micro de Zoomdici.

Les quatre nouveaux magistrats
Alexandre Constant, substitut du procureur de la République, Sandrine Checler, juge des enfants au Tribunal de Grande Instance (TGI) du Puy, Sonia Vaury-Vivola, juge au tribunal de grande instance et Sabine Crabieres, juge d'instance, sont donc les quatre dernières recrues de la juridiction ponote. Zoomdici les a interceptés, un par un, au micro.

  • Alexandre Constant a 37 ans. Il est spécialisé dans le contrôle de la fiscalité et ce poste au Puy correspond à sa première affectation dans la magistrature. Il est le nouveau Substitut du procureur de la République et il dévoile les principales caractéristiques de sa fonction, ainsi qu'un premier état des lieux des chantiers qui l'attendent.

  • Sandrine Checler est la benjamine des nouveaux arrivants. Ce poste correspond aussi à son entrée dans la vie active. D'origine niçoise, elle est la nouvelle juge des enfants au tribunal de grande instance du Puy-en-Velay, et elle revient sur les grandes lignes de la fonction qu'elle va occuper.

  • Sonia Vaury-Vivola débute comme magistrate, même si elle a déjà une certaine expérience professionnelle dans les métiers de la Justice. Elle est la nouvelle juge au tribunal de grande instance du Puy-en-Velay et elle explique au micro de Zoomdici quelles seront ses principales fonctions et livre ses premières impressions sur le Puy-en-Velay.
  • Sabine Crabieres est la doyenne des nouveaux magistrats. Née dans les années 60 à Nantes, elle a d'abord été avocate, avant d'embrasser la carrière de magistrate. Elles seront donc deux pour les trois postes identifiés et la tâche ne s'annonce donc pas aisée. Mais elle a l'avantage d'avoir une certaine expérience. Sabine Crabieres est la nouvelle juge d'instance du Puy. Elle explique au micro de Zoomdici en quoi va consister son rôle au sein de la juridiction ponote.

Maxime Pitavy

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