Au Puy, les magasins autorisés à ouvrir : Quel bilan ?

, Mise à jour le 27/11/2020 à 09:08

Cette décision ferait suite à une réunion de la mairie avec des représentants des commerçants ponots.
La mairie ponote suivrait en quelques sortes la position du maire d'Yssingeaux (Notre article à paraître ce soir).
Un mailing direct informe les clients titulaires de la carte happy Fid
A 11h46, les titulaires de la carte de fidélité Happy Fid ont reçu un mail indiquant que "les boutiques du Puy en Velay sont ouvertes cet après-midi suite à l'arrêté municipal. Plus que jamais, achat local = emploi local !! C'est le moment de faire de bonnes affaires, nous vous attendons jusqu'à 19h."
Signé l'office de commerce et de l'artisanat.
A cette heure, l'arrêté en question n'est disponible ni sur le site de la mairie, ni sur sa page facebook, ni sur son twitter.

Les bars et les restaurants ne sont pas concernés.

Le bureau de l'office du commerce annonce une réunion devant la mairie du Puy à 19h
Cette réunion est annoncée par l'office du commerce à l'initative du maire du Puy ce soir à 19 H devant la mairie du Puy (En effet les réunions publiques sont interdites depuis le 29 octobre).
A savoir si elle sera désormais maintenue ?
Nous y serons.

La réunion en mairie, la presse n’est pas invitée ou plutôt si, ... invitée à sortir. Dès 18h50, les commerçants ponots sont nombreux place de la mairie et encore plus à l’intérieur de la mairie. On dira entre 50 et 100 personnes sont présentes, peut être plus...
Difficile dans cet espace confiné de respecter une réelle distanciation sociale.
C’est finalement sans doute plus sûr de sortir comme on nous y incite car "la presse n'y a pas été invitée"...
Les rassemblements publics sont d'ailleurs interdits avait déclaré le président Macron dans son intervention de mercredi soir . En attedant, les commerçants qui sont là, sont plutôt contents que leur maire ait répondu à leurs attentes et espèrent beaucoup de son intervention du soir. Ils pensent aussi qu'ils ont été couverts par l'affichage de l'arrêté municipal sur leurs vitrines.
Peu de clients dans les magasins malgré tout Sur la question du nombre de clients présents dans l’après-midi, les retours sont plutôt négatifs. “Les gens n’ont pas été informés assez tôt et ils ont sans doute aussi respecté le confinement” reconnaît cette commerçante. Michel Chapuis est attendu avec un peu de retard. Ce qui va se dire durant cette réunion relévera du confidentiel. Celui-ci pourtant lâche entre deux portes qu’il ne reprendra sans doute pas de nouvel arrêté identique. Déclaration du maire : "cette crise sanitaire est grave"
Il déclare aussi“ la question qui est en jeu c’est l'équité. j’ai profité du mouvement lancé par des maires de grandes villes françaises pour faire entendre la voix des commerçants au plus niveau de l’Etat. Je me suis donc associé à ce mouvement de contestation des maires de France. Mais je tiens à préciser que la crise sanitaire que nous traversons est grave et je ne suis pas contre le confinement, et je ne cherche pas non plus en faisant ça à faire ouvrir tous les commerces. Il y a une sorte d’injustice à ce que les grandes surfaces puissent vendre tous les produits, par exemple les jouets alors qu’un magasin de jouets ne peut pas les vendre; C’est pour aider les commerçants à régler cette question d’injustice que j’ai pris cet arrêté mais je le répète cette crise sanitaire est grave”.L’arrêté est déjà caduque Quand à l’arrêté, le maire, Michel Chapuis affirme qu’il a informé le préfet de “son intention et ce même, dès jeudi soir lors d’un copil en préfecture “.  Il confirme avoir été en relation avec le préfet dans la journée de ce samedi et que s’il y a bien une obligation d’informer le préfet des arrêtés pris par un maire,le contrôle de légalité ne se fait pas à priori mais a posteriori. "De toute façon" ajoute-t-il "l'arrêté n’est déjà plus d'actualité puisqu’il se terminait ce soir". Une opération de lobbying des commerçants Dans le hall toujours, la position de C. Perbet, qui est en charge de la communication de l'office des commerçants, n’est pas tout à fait la même. Il reconnaît que “la position des commerçants se situe dans le cadre d'une opération de lobbying pour interpeller l’Etat. Il déclare que "l’enjeu n’est pas celui des grandes surfaces contre le petit commerce car tout le monde est dans le même bateau mais que c’est plutôt le commerce physique contre les grands groupes internationaux, “les cartons qui arrivent dans les boîtes aux lettres (sous entendu, ceux siglés du large sourire d’une compagnie américaine. C’est là que réside sans doute la plus grande injustice et le plus grand danger pour nos commerces locaux”.
T.C.

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