Pas de teuf ce week-end : la préfecture interdit les free-party

Certes, le jeu de mots dans le titre n'est pas d'un niveau stratosphérique. Mais il veut dire ce qu'il veut dire. La municipalité du Puy entend bien densifier, plus encore, l'espace urbain et périurbain d'outils de vidéoprotection. L'institution se félicite aussi du Centre de Supervision Urbain, les "yeux" de la ville.
Le tout nouveau Centre de Supervision Urbain (CSU) de la Ville du Puy-en-Velay est désormais terminé et fait l’objet actuellement d’une phase de tests. Celui-ci devrait être mis en fonctionnement définitif dans les jours à venir.
Il permet aux agents de la Police Municipale de veiller en temps réel à ce qu'il se passe dans les rues, ruelles, parkings et zones équipées, "afin de lutter contre les incivilités et aux trafics en tout genre", indique Stéphane Clabaux, conseiller délégué à la sécurité de la ville du Puy-en-Velay.
Derrière les murs d'écrans qui composent le Centre du Supervision Urbain tout neuf, place du Clauzel, ce sont pas moins de 139 caméras déployées sur la commune, compilant au total 200 points de vision.
La Ville du Puy-en-Velay investit chaque année environ 100 000 euros pour étoffer son dispositif de vidéoprotection.
Et veux-tu, en voilà... encore
D'autre part, les élus municipaux ont approuvé, mercredi 8 octobre, la signature d’une convention de partenariat pour relier les caméras de vidéoprotection des infrastructures communautaires situées sur les territoires d’Espaly-Saint-Marcel et Aiguilhe.
La halle multisports de Quincieu et le stade Massot seront ainsi raccordés au Centre de Supervision Urbain par le biais de 11 caméras. D’autres sites seront progressivement raccordés, en exemple la piscine de la Vague pour ne citer quelle.
"Une collaboration pour renforcer la sécurité des administrés et soutenir le travail des forces de l’ordre". Stéphane Clabaux
Une aide précieuse pour la résolution des enquêtes
D'après les informations de la mairie et des forces de sécurité, l’outil est réputé efficace pour constater en direct diverses infractions comme un état d'ébriété sur la voie publique, des infractions routières, des vols ou encore des dépôts sauvages.
Ces enregistrements peuvent être étudiés à posteriori par la Police Nationale et la Gendarmerie Nationale, comme pièces constitutives lors de leurs enquêtes. En 2024, les enregistrements ont été réquisitionnés 129 fois par les forces de l’ordre, leur permettant de faire avancer leur travail d’investigation.
De quoi se compose le CSU ? Outre des m² d'écrans accrochés aux murs, des serveurs “grosses capacités” adaptés aux flux des caméras ont également été mis en place. Le Centre de Supervision Urbain est en cours d’agrément auprès de la Préfecture.
Vos commentaires
Se connecter ou s'inscrire pour poster un commentaire