Adieu les vieux portiques de feux tricolores

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:42

Il est un peu plus de minuit et demi, dans la nuit de mercredi 8 à jeudi 9 juin 2016, lorsque nous tombons nez à nez avec une petite dizaine d'ouvriers en train de s'affairer à oter une bonne fois pour toute ce grand portique de feux tricolores en métal. C'est le dernier d'une longue série que la municipalité s'est employée à faire disparaître : en tout, six de ces équipements datant des années 1970 ont disparu ces derniers mois au Puy-en-Velay.
"Ces portiques de signalisation ont vieilli et sont aujourd’hui aux antipodes de la modernité", déclare le maire du Puy-en-Velay Michel Chapuis, les élus ont donc souhaité les faire disparaître au profit de "mâts de signalisation plus discrets, pour rendre la ville toujours plus agréable".

----Les feux (re)synchronisés à ce carrefour
Une étude de circulation sur l'agglomération ponote prévoit de gros changements pour fluidifier la circulation sur certains axes où plus de 20 000 véhicules passent quotidiennement. Selon nos informations, une nouvelle synchronisation des feux est envisagée à ce carrefour.-----Depuis mai, un fonctionnement provisoire pour réguler le carrefour
Après l'enlèvement des portiques de la Grand Poste, du boulevard Maréchal Fayolle, de la rue Pierret, les services de la Ville se sont penchés sur les trois derniers portiques au carrefour des boulevards de Cluny et Joffre.
Au mois de mai, l’entreprise locale EGEV a réalisé les travaux de génie civil pour la réfection complète des feux de signalisation devenus obsolètes. Elle a mis en place un fonctionnement provisoire du carrefour pour réguler la circulation particulièrement dense sur ce secteur.

Des travaux de nuit pour ne pas gêner les automobilistes
Les travaux de dépose des portiques ont commencé ce mercredi 8 juin, et se dérouleront au cours de trois nuits, pour limiter les nuisances sur la circulation, alors qu'il s'agit d'un axe très fréquenté. Cette opération nécessite l’intervention de sept employés d’EGEV, avec le recours à deux nacelles et un camion grue.
Après l'enlèvement de ces portiques, l'entreprise locale procédera à l’installation des nouveaux mâts de feux tricolores et aux finitions.

Une opération financée (en partie) grâce au recyclage des matériaux
Chaque portique pèse environ 800 kg. Les matériaux du portique sont récupérés et valorisés : ils permettent de financer en partie cette opération. Ces trois vieux portiques sont les derniers de ce type en ville. "Leur suppression permettra d'embellir encore un peu plus la commune", conclut la municipalité.

Maxime Pitavy 

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