52% des entreprises victimes de cyberattaques en France

, Mise à jour le 16/06/2023 à 18:00

Il n'y a pas que les particuliers qui sont la cible d'arnaques et de coups fourrés sur Internet, les entreprises et notamment les PME sont aussi victimes de nombreuses malversations sur Internet. 

Deux entreprises auvergnates ont récemment été la cible de cyberattaques ou d'arnaques. L'une d'elles a d'ailleurs perdu 180 000 € et a dû fermer ses portes quelques semaines. Des chiffres tout à fait dans la norme actuelle. Pour Baptiste qui gère la sécurité d'une grande entreprise à Issoire : "La France est le deuxième pays européen le plus touché par les cyberattaques derrière les Pays-Bas. En 2022, 52 % des entreprises ont déclaré au moins une cyberattaque dans l'année, avec un coût moyen de 18 645 € par attaque pour les petites et moyennes entreprises". Les secteurs les plus touchés par les attaques sont les commerces, les services ainsi que les entreprises liées au tourisme.

Des hackers en avance

Attaques de serveurs, mails piégés, spam, voir coup de téléphone, les arnaques sont diversifiées et variées. De plus en plus de ransomware sont utilisés (le Cheval de Troie), qui consiste à empêcher les entreprises d'accéder à leurs logiciels et serveurs, puis à demander une rançon. "Le problème est un peu le même que dans le dopage. Les hackers ont souvent un coup d'avance sur nous. On n'est pas l'État, ou Microsoft, quand un hacker russe ou autre attaque une PME, c'est parfois même compliqué de comprendre ce qui se passe." Car le problème est bien là, pour les entreprises du Puy-de-Dôme, ce sont souvent les banquiers qui repèrent des irrégularités. D'ailleurs, 60 % des PME, victimes de cyberattaques déposent le bilan dans les 18 mois suivant. 

Le risque est-il assez prit au sérieux ? Par l'État qui ne prévoit rien pour aider ces entreprises peu protégées. Par les entreprises elles-mêmes, en 2021, seul 40 % des entreprises ont investi dans leur cybersécurité. Si le nombre d'attaques se multiplie, il faudra que ce chiffre augmente également. "Il faut aussi savoir qu'il existe des assurances sur ces genres de risques, qu'il faut sensibiliser les salariés et se tenir au courant des nouvelles attaques et des nouvelles solutions", conclut Baptiste.

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